Mercredi 13 novembre : (suite)
Quand nous retournons à l’hôtel, un grand attroupement s’est formé devant l’entrée de celui-ci. Qu’est-ce donc ? Christophe reconnaît la grosse jeep rouge qui était garée devant l’attroupement précédent et Anne-Marie demande à un passant. Il s’agit d’une star du hip-hop tanzanien, "Diamond Platnumz", que nous croisons alors en entrant dans l’hôtel, avec son look rappeur et sa cour composée de jeunes filles court-vêtues (au fait, Zanzibar n’est pas une île musulmane comme l’est ce rappeur ?). Le réceptionniste de l’hôtel nous rassure : le rappeur ne réside pas à l’hôtel, il est juste venu faire des photos et dans moins d’une heure, tout sera redevenu calme. Après être passés par notre chambre, nous redescendons au bar de l’hôtel situé en bord de plage, pour boire un Coca-Cola, avant de remonter à nouveau dans la chambre chercher sur internet où nous allons manger ce soir. Anne-Marie repère un restaurant sur le toit de l’hôtel Hilton, spécialisé dans les plats à base de fruit de mer et d’avocat, mais nous ne trouvons ni le restaurant, ni l’hôtel. Du coup, nous nous rabattons sur un restaurant situé près du fort, devant lequel nous étions passés dans la journée, le Monsoon.
Après un cocktail (daïquiri pour Anne-Marie et "Zanzibar quinine" pour Christophe), nous optons pour des cigales de mer (une et demie par personne), accompagnée d’un assortiment de légumes : chapati, riz parfumé à la cannelle, patate douce, lentilles, purée de butternut, purée de mangue un peu acide et épinards (qui ressemblaient en couleur et en consistance au contenu de la panse du gnou que la lionne du Serengeti était en train manger). En dessert, nous prenons des beignets de bananes au miel, qui ne sont pas mauvais du tout. Nous en avons pour 70 $US (avec le pourboire), ce n’est tout de même pas donné (les cocktails étaient à 5 $US pièce).
Météo de la journée :
Sur le Tarangire, c’était nuageux. A Arusha, ça allait à peu près, mais averses et éclaircies (cependant, nous n’avons pas pris la pluie) à Zanzibar où il faisait très chaud et très humide. Beau coucher de soleil et on voyait les étoiles après la tombée du jour.
Jeudi 14 novembre : King Julian !
Nous sommes réveillés bien avant que le réveil sonne, mais étonnamment, ce n’était pas par l’appel à la prière d’un des muezzins de "Stone Tone" (nous ne les avons pas entendus malgré les nombreuses mosquées de la ville). Après avoir pris le petit-déjeuner et refait une photo de la porte de la maison natale de Freddie Mercury, nous repartons visiter les ruelles de la ville, un peu au hasard, bien que nous ayons tout de même repéré sur le plan où se situe la "Tippu Tip's House", un point d’intérêt au sud-ouest de "Stone Town". Elle est malheureusement, comme une grande partie des édifices de la ville, sous des échafaudages.
Ce n’est qu’après être passés devant le bâtiment de la "High Court", que nous repassons en mode "100 % hasard" dans les ruelles de "Stone Town". Nous retombons alors sur un tournage avec des grosses steadicams comme hier (c‘est donc une grosse production puisqu’ils peuvent s’offrir plusieurs jours de tournage avec des gros moyens). Nous essayons de trouver les bains perses, mais nous sommes un peu perdus. Certes, nous ne savons pas où nous sommes, ce qui fait stresser Anne-Marie qui voudrait que l’on demande notre route, mais Christophe n’est pas de cet avis (il n’a pas envie d’acheter des magnets que nous n'avons d'ailleurs pas achetés hier) car il fait confiance à la technologie GPS pour retrouver l’hôtel dans le temps imparti, c’est-à-dire avant 9 heures et demie du matin (et il évite surtout de dire à Anne-Marie que le signal GPS ne passe pas forcément très bien au fond de certaines ruelles de "Stone Town").
Malgré ces petits problèmes, très temporaires, de réception GPS, nous finissons tout de même par déboucher, à l’improviste, à deux pas de la maison natale de Freddie Mercury, donc à 50 mètres de notre hôtel. Mieux, nous avons même le temps de faire demi-tour pour acheter deux Coca-Cola dans une petite épicerie : 1.000 TZS la bouteille de 50 cl, pas cher du tout ! Notre taxi est déjà garé devant l’hôtel mais nous avons largement le temps de repasser par la chambre (nous hésitons même à prendre une douche, tellement l’atmosphère chaude et humide de "Stone Town" nous fait transpirer) et de redescendre à la réception de l'hôtel, avant 9h50 pétantes, pour payer notre petite note (les deux Coca-Cola d’hier au soir, à 6.000 TZS). Régler cette note ne s’avère pas aussi simple que ça, car personne dans l’hôtel n’a la monnaie sur un billet de 10.000 TZS... Ne trouvant pas de "Tip box" pour le pourboire (que nous avons tout de même donné aux porteurs de bagages hier), nous jouons aux Français moyens, c’est-à-dire, nous oublions de laisser un pourboire (même pas l’insu de notre plein gré) !