Jeudi 14 novembre : (suite)

Le programme du reste de la journée est assez simple : piscine, bain de mer (quand celle-ci est revenue car elle était partie loin à 14 heures ; l’eau était à 35 °C, trop chaude, et à marée haute, les fonds sont un peu vaseux, heureusement que nous avions acheté des chaussures adéquates avant le voyage) et promenade sur la plage pour photographier les pirogues traditionnelles à balanciers. Lors de cette balade, un homme essaie de nous vendre une balade en pirogue... Nous lui répondons que nous verrons demain matin, en fonction de la météo.

Le soir, avant le repas, nous nous rendons au bar pour "profiter" du "happy hour" sur les cocktails... Mais au lieu d'en boire un seul, Anne-Marie (qui n'est heureusement pas habituée aux ruses des barmen pour vendre un verre supplémentaire ) s'enfile finalement presque 3 "piña coladas" (car vu le volume de la seconde, hors "happy hour", ça en faisait presque 3), alors que Christophe ne boit que deux "tequila sunrise". Cela dit, les "piña coladas" sont excellentes : le barman a commencé par mixer des morceaux d’ananas frais, en entier, avec de la poudre de noix de coco, avant de rajouter du rhum et du Malibu coco. Du coup, pendant le repas, nous ne buvons qu’un seul verre, chacun, de la bouteille de shiraz que nous avons commandée (et que nous pourrons finir lors des repas suivants pris à l'hôtel). Après des samoussas de légumes et de poissons (très bons), nous dégustons un plat de poulpe à la noix de coco (très bon lui aussi), servi avec du riz, avant de finir par une mousse à l’Amarula et au Nutella (une sorte de semifreddo à l’Amarula avec une petite cuillère de Nutella) pour Anne-Marie et une étrange part de tarte pour Christophe (une fausse note).

Météo de la journée :
Matinée nuageuse avec des belles éclaircies à "Stone Town". Grosse pluie vers midi pendant le tour des épices et sur la route. Puis, côté est, à Jambiani, c’était plutôt beau avec un grand ciel bleu, l’après-midi.

Vendredi 15 novembre : Lequel est donc Flipper ?

Nous nous levons donc à 5 heures du matin, pour prendre le taxi, ponctuel, à 5h30 (le taxi d’un couple de Lyonnais qui fait la même excursion que nous, attendait déjà quand nous sommes arrivés à la réception de l'hôtel). Après 30 minutes de route, nous arrivons au village de Kizimkazi, situé au sud de l’île de Zanzibar, où l’on nous remet palmes, masques et tubas qui ne sont pas de grande qualité (le masque de Christophe prend l’eau, ce qui ne lui pose pas trop de problème, et les palmes ne tiennent pas bien aux pieds ; si nous avions eu nos palmes, les dauphins n’auraient eu aucune chance de nous échapper, ou presque ). On nous amène ensuite près de la barque où le moteur hors-bord n’est pas encore installé, mais ce n’est qu’une question de minutes. Peu après nous être éloignés du village, nous trouvons assez vite les dauphins. 5 ou 6 barques tournent autour d’eux. Le petit jeu consiste donc, pour le capitaine de la barque, de se placer sur la trajectoire des mammifères marins et, pour nous, de sauter à l’eau avant qu'ils n'arrivent. "Jump, look down !" nous lance alors le capitaine. Forcément, les dauphins ne volent pas (bien qu’ils pourraient sauter au-dessus de nous)...

La première mise à l’eau est assez décevante car nous les distinguons à peine 3 secondes. Il nous faut alors bien plus de temps pour remonter dans la barque à l’aide d’une malheureuse échelle amovible, faite en fer à béton tout rouillé (heureusement que nous ne sommes que deux dans la barque). La mise à l’eau suivante est bien plus réussie car nous restons plus de 30 secondes à la hauteur des dauphins et Christophe s’est vraiment rapproché très près d'eux. Il aurait presque pu les toucher (il a d’ailleurs tenté de s’en rapprocher encore plus mais d'un coup de nageoire, les dauphins l’ont distancé sans peine). La remontée sur la barque est ensuite encore plus épique car nous nous retrouvons au milieu de cnidaires qui sont, par définition, des petits organismes piquants.