Jeudi 21 janvier : (suite & fin)

En passant à la caisse, la caissière nous alerte sur le prix du pack de 6 demi-litres de lait bio que nous avons pris : il coûte 30 euros ! Du coup, nous ne le prenons pas mais, pendant que Christophe range les courses dans le coffre de la voiture, Anne-Marie repasse à la caisse avec deux bouteilles d'un litre de lait (elle a vérifié au passage, le prix du demi-litre : 2,20 euros ; le pack de 6 aurait dû coûter 13,20 euros).

A midi, nous mangeons au bungalow le poulet Korma (cuisine indienne) que nous avions commandé auprès de Jeff pour le repas d'hier au soir, avec bien évidemment, un petit verre de planteur en apéritif. C'est très bon ! Nous lui recommanderons certainement quelque chose dans les prochains jours. Le programme de l'après-midi est ensuite assez simple : sieste pour Anne-Marie dans le hamac (et dans le lit pour Christophe) avant un contrôle d'étanchéité dans la piscine des caissons sous-marins pour l'appareil photo et la "Go Pro" (il faut dire que ceux-ci n'ont pas trop été utilisés en 2020, il était préférable de les tester à vide et en eau douce).

Ellen passe en fin de journée pour le paiement du solde de la location et après le coucher de soleil (et sa séance photo que nous réitérerons tous les soirs, ou presque), en manque cruel d'accras et de colombo de cabri, nous descendons à 18h45 chez Dada qui est malheureusement fermée ! Nous sommes donc descendus pour rien (pour la suite du séjour, nous essaierons de limiter ces escapades nocturnes car le chemin d'accès au gîte est vraiment difficile, surtout de nuit). Nous mangeons donc au bungalow les boudins de poissons que nous avons achetés ce matin au supermarché, avec le reste de riz de ce midi (les repas de Jeff sont aussi bien copieux). A 20h09 précises, nous sommes au lit. Demain, nos palmes vont enfin servir intensément (elles n'ont vu que 6 plongées en 2020, alors que nous avions fait 42 plongées en 2019).

Météo de la journée :
Plutôt ensoleillée, juste deux micro-averses où nous avons reçus trois gouttes de pluie (au loin, sur le centre-ville de Bouillante, les averses ont été un peu plus importantes).

Vendredi 22 janvier : Première plongée !

Nous nous réveillons à 6 heures du matin car nous avons à rassembler notre matériel de plongée, éparpillé dans tout le bungalow, avant de descendre au club pour 7 heures et demie. Nous quittons le bungalow un peu avant 7 heures et une dizaine de minutes plus tard, nous nous garons juste à côté du club de plongée. A cette heure matinale, rares sont les touristes présents dans les environs de la plage de Malendure et c'est tant mieux ! Anne-Marie qui était partie payer le parking à l’horodateur est toute désemparée : l’écran de ce mange-fric est hors service et aucune autre monstruosité de cette espèce est visible dans les environs ! Du coup, Christophe essaie à l'aveugle : il glisse trois euros dans la fente de ce glouton monétaire et appuie sur le bouton... Un ticket en sort, nous avons le droit de stationner jusqu’à midi et quelques ! Demain, nous essaierons de payer avec l’application sur téléphone, car gérer de la monnaie pour satisfaire cet ogre serait trop galère.

Avant de monter sur le bateau, Christophe enfile enfin sa nouvelle combinaison 5 mm qui a déjà un an, mais qui n'a jamais servi en plongée, alors que celle d’Anne-Marie va revoir l’eau après presque 4 années passées dans un placard ! Une petite dizaine de plongeurs embarquent alors sur Démélou, le grand et confortable bateau du club où nous pouvons facilement respecter la distanciation sanitaire (quoi qu'il en soit, nous restons un peu à l’écart à l’arrière où nous avons trouvé une petite place pour notre matériel photo). Arrivé sur le site, le Jardin Japonais, on nous annonce nos directives de plongée : 20 mètres / 60 minutes. Nous sommes un peu surpris car c’est la première fois qu’on limite notre temps de plongée aux "Heures Saines", mais ils sortent maintenant 6 fois par jour (rotations réparties entre le Démélou et le Yaisa), le temps est donc compté. Cependant, ces 60 minutes nous laissent largement assez de temps pour faire une belle plongée. Cela ne nous ennuie donc pas. Quant à la limitation à 20 mètres, sur ce site, il faudrait sortir la pelle et creuser pour descendre plus profond. Cela ne nous pose donc aussi aucun problème ! Aussitôt immergé, c'est le bonheur total : l'eau est chaude (surtout en 5 mm) et la visibilité est excellente ! Dès la descente, pratiquement sous le bateau, nous observons une serpentine avant d'enchaîner par une petite murène. Ca fait un bien fou de revoir des diodons, des poissons coffres (un peu peureux), des poissons perroquets, des poissons chirurgiens, des poissons papillons, des petits mérous, des monnaies caraïbes et bien évidemment, des spirobranches qu'Anne-Marie affectionne tant !