➔ Camping Arrien à Gorliz (Pays Basque) :
Très bon accueil, calme, sanitaires propres, situé (derrière le stade, sur une colline) à 400 mètres de la plage à vol d’oiseau (et un peu plus du port, mais c’est faisable à pied). A noter que ce camping affiche un plan des emplacements à l'entrée, mais il est impossible de les retrouver in situ. Cependant, en octobre, il n'y a aucun problème pour trouver de la place (et utiliser plusieurs emplacements, sans le savoir).
➔ Aire de stationnement pour camping-car Kobetamendi à Bilbao (Pays Basque) :
Bon accueil, calme (situé sur les hauteurs au-dessus du centre de Bilbao, on jouit d'ailleurs d'une très belle vue sur la ville), toilettes propres mais fermées à clef (la clef se trouve dans le chalet de l'accueil, ce qui fait que si le gardien est parti faire un tour en fermant le chalet, les toilettes ne sont pas utilisables pour une envie pressante), pas de douche, arrêt de bus à 100 mètres de l'entrée pour descendre au centre-ville.
➔ Camping Zumaia à Zumaia (Pays Basque) :
Très bon accueil, calme (situé sur une colline au-dessus de la ville, un peu à l'écart du centre-ville), écologique, sanitaires très propres.
➔ Camping Igueldo à "San Sebastián" (Pays Basque) :
Très bon accueil, calme (situé sur une colline au-dessus de la ville), sanitaires très propres, arrêt de bus à 50 mètres de l'entrée pour descendre au centre-ville.
Restauration :
Commençons par les pintxos (prononcer pinne-tchosse), le met emblématique des bars du Pays Basque. Ils se présentent sous forme d'une petite portion de nourriture presque invariablement posée (ou perché) sur une tranche de pain. Le choix de la garniture est très varié : saumon, anchois, rondelle d'œuf dur, petit poivron farci, fromage, jambon, crevette, beignet de calamar, brochette de seiche, beignet de légume, etc... Même une croqueta peut finir en pintxo, posée sur une tartine de pain ! Un seul conseil : laissez les yeux choisir ! Vous passerez peut-être ainsi à côté d'une garniture quelque peu étrange, les "gulas al ajillo", c'est-à-dire les civelles à l'ail (des petits alevins d'anguille qui ressemblent à des gros vermicelles tout blancs, bien que légèrement gris sur un côté), mais ce n'est pas bien grave.
Les pintxos sont généralement très bons, bien que leur ingestion soit souvent acrobatique, même si le montage est consolidé par une petite pique en bois. Bien évidemment, les pintxos servent à accompagner un verre de vin ou de cidre du Pays Basque, à moins que ce soit l'inverse (tout dépend du caractère alcoolique ou non du consommateur) ! Dans un bar, un pintxo "standard" coûte grosso-modo entre 1,50 et 3 euros.
En tous cas, n'oubliez pas de déguster une ración (c'est-à-dire une assiette) de petites et fines tranches de "jamón ibérico de bellota", du jambon (sec) de porc ibérique (race de porc de couleur très foncée), élevé aux glands de chêne et en liberté, c'est le must absolu avec le "lomo ibérico de bellota" ! D'une qualité gustative un poil en-dessous (quasi-imperceptible pour des palais non habitués comme les nôtres), on trouve le "jamón ibérico de cebo" et le "lomo ibérico de cebo", issus de la même race de porc ibérique mais élevé à la ferme, sans gland. Nous avons goûté au "secreto ibérico" grillé sur un petit brasero : c’est un fin morceau de viande de porc ibérique, très goûteuse, un vrai délice (on trouve ce morceau de viande de porc à Toulouse sous le nom de carbonade ou tout simplement grillade de porc ; pour information, ce morceau est situé entre l’échine et les côtes).