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KENYA du 3 au 18 septembre 1998
Voyage du 3 au 18 septembre 1998
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Masai Mara - Lions

Lundi 14 septembre :

Lever 6h00 du matin pour un safari matinal ! Première attraction : deux couples de lions. Nous restons très longtemps auprès d'un des couples, parce que, lorsque d'une couple se séparent du groupe, c'est pour avoir un peu d'intimité, et c'est près de 70 fois par jour qu'ils sont capables de faire "crac-crac" ! Avec une dizaine de minibus autour d'eux, l'intimité n'est plus vraiment au rendez-vous. C'est peut-être pour ça que, quand Mme Lionne a demandé un Mr Lion de s'activer, que Mr Lion, gêné par tous ces voyeurs en minibus, n'a pas voulu et a donné une raclée à Mme lion dans des rugissements en son THX, volume poussé à fond ! La lionne se prend un gros coup de patte et s'aplatit par terre comme une crêpe. Lorsque le lion s'en va, la lionne se redresse, du sang coule le long de sa patte avant. Quant au second couple : rien !

Ensuite : pique-nique dans la brousse (petit déjeuner) et safari ! Eléphants, petit éléphanteau d'un an et demi, des gnous, des gnous, des gnous, quelques girafes, des zèbres, des gnous, des gazelles, des gazelles... Repas le midi dans un lodge, douche, piscine (un peu fraîche, seulement 24 °C). Ensuite ? Safari ! Nous croisons une lionne qui revient de chasse, avec plein de sang sur les babines. Nous pouvons presque la caresser, simplement en tendant le bras par la fenêtre du minibus. Et bien sûr : des gnous, des gnous, des gnous, quelques girafes, des zèbres, des gnous, des gazelles, des gazelles... Ah ! Un éléphant au loin !

Mardi 15 septembre :

Grasse matinée !!! Nous ne nous levons qu'à 7 heures du matin ! Nous renonçons à la visite du village Masaï (en fait, la plupart du temps, c'est un truc attrape-touriste). Au début du "game drive" du matin, nous repérons deux minibus stoppés dans la savane. Ils sont en train d'observer une lionne qui traîne péniblement un buffle deux fois plus gros qu'elle. Le buffle devait être une femelle qui allait mettre bas et il lui manque déjà une partie du postérieur. Lorsque la lionne arrive près de buissons, ses trois lionceaux de 18 mois (en fait, pratiquement la taille adulte) sortent des fourrés et s'emparent de la carcasse pendant que la lionne va boire à un point d'eau bordé de papyrus. Nous restons une petite heure à observer ces gros minous à quelques mètres du minibus et lorsque nous repartons, ce sont plus d'une dizaine de minibus qui nous entourent. L'un d'eux s'est même embourbé et les touristes sont sortis du minibus pour pousser (ils ne doivent pas savoir ce qu'il y a à une cinquantaine de mètres d'eux). Par contre, cette affluence de minibus a un effet néfaste : les lions abandonnent leur proie et s'éloignent.

Ensuite, nous rejoignons "Hyppo Pool" en traversant au préalable des vastes plaines remplies de gnous. Nous ne pouvons les compter. Cependant, il y a un truc pour y arriver : il suffit de compter le nombre de pattes et de diviser par 4 ! (Je crains que la méthode de nos chauffeurs ne soit pas très pratique ;-)). Nous croisons une famille phacochère avec trois petits d'une semaine (le soir, nous avons recroisé, pratiquement au même endroit, la même famille sauf qu'il n'y avait plus que deux petits !). A Hyppo Pool, nous pouvons descendre du minibus pour rejoindre le bord de la rivière. Un ranger vient à notre rencontre et nous demande si nous avons vu le crocodile ? Nous cherchons désespérément le long de la rive mais celui-ci est à plus de deux mètres de l'eau et fait bien trois mètres de long ! A priori, il s'agit d'une femelle qui couve ses œufs. Nous changeons de point de vue pour observer des hippopotames hors de l'eau. Ces animaux sont énormes : hors de l'eau, ils arrivent à peine à tenir leur tête et la repose sur une branche ou un de leur congénère. Pourtant, ce n'est pas à cause de la taille de leur cerveau !

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"Récit du séjour (11 / 13)"
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