Vendredi 20 octobre : (suite & fin)
Sur le chemin de retour, nous commençons à repérer les restaurants. Il y en a mais si on commence à retirer tous ceux qui affichent les photos de leurs plats (critère généralement fiable quant à la qualité du restaurant), ça devient plus difficile d’en trouver un. Par rapport à Rodrigues, l’île Maurice est vraiment une destination fréquentée par des touristes qui ne savent pas se passer de leurs hamburgers !
Après avoir posé nos courses à l'appartement (et repéré au passage une petite boulangerie pas loin de la résidence), nous ressortons à 6 heures. Nous passons tout d'abord repérer le club de plongée Abyss situé rue des Mérous, c'est-à-dire à 100 mètres de notre appartement (ça sera pratique pour nous car nous n'aurons pas besoin de prendre la voiture et de chercher où la garer). Le club est fermé mais la mère du propriétaire est là et nous indique comment contacter son fils (elle nous indique aussi les heures des plongées, 8 heures pour les expérimentés et 12h30 pour les débutants).
S'en suit la recherche d'un restaurant. Anne-Marie en avait repéré un mais la carte n'est pas affichée à l'entrée et il ne semble pas ouvert ou, du moins, les serveurs semblent préparer le jardin pour une soirée privée (et le lendemain, la carte sera affichée avec les photos des plats). Anne-Marie en avait repéré un autre, le Pakbo, bien classé sur internet, mais d'après elle, il n'aurait pas dû être ouvert alors qu'il l'est, même si la salle du restaurant est encore vide. L'accueil, en anglais, est un peu froid mais nous tentons tout de même. Malheureusement, l'accueil est à l'image de ce qui suit ! Le ti’punch est minable (beaucoup plus de glaçons que d'autres choses comme du jus de citron ou du rhum). Quant aux plats, des calamars grillés sauce à l'orange, servis avec des frites et de la salade (les frites ne font pas très créoles mais tous les restaurants de Flic en Flac en servent avec leurs plats), ils ne sont pas mauvais mais le restaurant "Le Pécheur du Nord" à Rodrigues a mis la barre très haute. Nous prenons néanmoins en dessert une spécialité de l'île Maurice, un "kulfi malaï", une glace aux amandes et à la pistache, mais on ne sentait pas trop la pistache. Bref, le repas est décevant !
En rentrant vers l'appartement, nous passons devant un restaurant où ils cuisent sur un barbecue installé sur le trottoir, du poisson exposé sur leur étal. Comme ce restaurant semble bien plus sympathique que celui où nous venons de manger ce soir, nous réservons aussitôt une table pour demain soir (le samedi soir, il risque d'y avoir du monde, déjà que ce soir, il semble complet).
Météo de la journée :
Rodrigues, grosses averses malgré quelques rares éclaircies (mais le ciel est tout de même tout gris). Maurice, chaud, plutôt soleil malgré la présence de quelques nuages (29 °C à l’atterrissage).
Samedi 21 octobre : 7 couleurs !
Ce matin, il n'y a pas d'omelette au petit-déjeuner comme ces derniers jours car, tout simplement, nous ne sommes plus à Rodrigues et il faudrait que nous la préparions nous-même, que nous lavions la vaisselle, et tout et tout... Nous nous contentons donc de biscottes, de beurre et de confiture (locale quand même), d'un thé et d'un jus de fruit (local lui aussi). Cela fait tout de même 2 verres, 2 tasses, deux petites cuillères et un couteau à laver : c’est la Bérézina ! Enfin, presque car la location d'appartement à Maurice coûte moins cher qu'à Rodrigues (au tarif journalier).
Après le petit-déjeuner, nous passons à pied à la boulangerie acheter une baguette de pain (40 Rs, la baguette, assez bonne) pour le pique-nique de midi (la seule fois du séjour où nous avons prévu un sandwich car il suffit de se rapprocher d'une plage publique pour trouver un camion snack, inutile de se prendre la tête à préparer un pique-nique) et nous prenons la voiture, direction Chamarel pour la première visite de la journée. L'entrée du parc qui comprend la Terre des 7 Couleurs et la cascade de Chamarel coûte 550 Rs par personne. C'est un peu cher (on fait déjà un bon petit repas pour ce prix à Maurice), même si pour ce prix, on a le droit en plus à des panneaux de direction au bord de la route bitumée entre l'entrée du parc, la cascade et le géoparc (l'endroit où se trouve la Terre des 7 Couleurs) et des parkings, c'est-à-dire des équipements rares à Maurice (et Rodrigues).
Normalement, la visite devrait débuter par la cascade où des voitures sont déjà stationnées en nombre sur le parking, mais nous continuons directement jusqu'à la Terre des 7 Couleurs pour éviter d'avoir trop de monde. L'endroit est certes assez surnaturel, quasi-désert (nous sommes dans les premiers à être arrivés sur place, ce qui nous évite d’assister aux selfies des touristes devant les balustrades entourant le site) mais il est assez petit et le plus beau point de vue sur ces terres aux multiples couleurs est finalement juste devant le café. L'intérêt du site n'est donc pas immense mais il vaut néanmoins assurément le détour (en tout cas, ce ne sont pas les 6 pauvres tortues d’Aldabra enfermées dans un petit enclos sans végétation, juste avec un peu d'herbe coupée à manger, qui doivent susciter de l'intérêt pour la visite de ce site).