Dimanche 22 octobre : (suite & fin)
Pour le dessert, nous pensions avoir commandé du riz sucré avec un sorbet à la mangue mais le serveur (anglophone, certainement un étudiant africain) a dû commettre une erreur de parallaxe sur le menu car il nous amène des glaces frites, une surprenante spécialité mauricienne (ils font tout frire à Maurice, les mines, les riz et les glaces). Il s’agit d’une grosse boule de crème glacée enrobée de pâte à beignet et passée dans une friteuse ! Ce n’est pas mauvais mais pas vraiment à notre goût. Cependant, comme nous avons longtemps attendu le dessert, nous les mangeons sans réclamer auprès du serveur.
Météo de la journée :
matin beau à Flic en Flac, puis beau dans le nord (quelques passages nuageux tout de même, mais impression générale de beau temps), et le soir, très nuageux à Flic en Flac.
Lundi 23 octobre : Du haut du Morne !
Lever matinal à 7 heures du matin pour nous permettre de passer au club de plongée quand les plongeurs du jour devraient être en train de se préparer pour la plongée de 8 heures. Mais à 7 heures et demie, le club est fermé, il n’y a personne. Du coup, nous retournons attendre à l’appartement pour repasser au club à 8 heures du matin. Malheureusement, le club n’est pas plus ouvert, seule la mère du propriétaire est présente. Elle nous apprend que le club est exceptionnellement fermé aujourd’hui car son fils devait amener sa voiture au contrôle technique. Nous lui laissons nos coordonnées pour que son fils nous rappelle dans la journée (nous lui avions déjà envoyé un message par WhatsApp mais il ne nous avait pas répondu).
Nous prenons ensuite la voiture pour nous rendre au parking du départ de la randonnée pour le Morne Brabant. Pour cela, nous empruntons le chemin de terre par le sud-ouest de la péninsule, en passant devant nombreux nouveaux hôtels en construction. La fin du tourisme n’est visiblement pas prévue pour demain (ni les liaisons aériennes pour rejoindre l’île Maurice). Bientôt, à la place du chemin de terre, il y aura une route goudronnée, bordée de hauts murs en pierres.
Après un kilomètre et demi de chemin de terre, nous arrivons enfin au parking, quasiment plein. Il vaut donc mieux partir tôt sur cette randonnée pour trouver de la place sur le parking, mais aussi pour éviter la chaleur. Nous ne sommes certes pas les premiers à nous lancer ce matin sur cette randonnée, mais pas les derniers non plus car d’autres personnes sont en train d’arriver. Devant le parking, un portail marque le départ du sentier de randonnée, près d’une petite cabane où il faut inscrire sur un cahier son nom, l’heure de départ et l’heure de retour (au retour ),. Beaucoup de randonneurs y ont déjà inscrit leurs noms aujourd’hui. Le sentier de randonnée est large (dans une grande partie, c'est un chemin de terre empruntable en 4x4) et monte lentement, mais sûrement. Il est aussi en grande partie en sous-bois, ce qui est agréable pour ne pas souffrir du soleil, mais c'est aussi un peu frustrant car les arbres cachent le panorama. Heureusement, quelques points de vue ont été aménagés et ils permettent de jouir d’une vue exceptionnelle sur le lagon entourant le Morne Bradant.
Le point de vue nord, accessible par un étroit passage de 200 mètres de long débutant en face d’une porte qui marque l’accès au sentier montant jusqu’à la croix située presque (mot important) jusqu’au sommet du Morne Brabant, offre un panorama à 300 degrés sur le lagon et le sud-ouest de l’île Maurice. C’est vraiment fabuleux ! A ce propos, le panorama depuis la croix ne peut pas être à 360 ° car, d’après les cartes "Open Street Map", elle est située à 420 mètres d’altitude alors que le sommet du Morne Brabant, bordé de falaises, est à 520 mètres d’altitude. D'ailleurs, depuis le point de vue nord, nous apercevons sans peine la fin du sentier pour accéder jusqu’à la croix. Le sentier est alors très escarpé, en plein soleil, et même s’il ne s’agit pas encore de falaises, les randonneurs doivent s’aider des mains pour grimper. Pour nous, ce passage est rédhibitoire car Christophe a le vertige et la motivation pour marcher d’Anne-Marie est inversement proportionnelle au taux de montée du sentier.
Fatalement, après avoir bien profité du point de vue nord, nous redescendons au parking. Nous avons mis 1 heure un quart pour la montée et quasiment le même temps pour la descente. Nous nous nous étions inscrits sur le cahier à 9 heures et demie et il est midi moins quart quand nous y inscrivons l’heure de retour. Nous notons au passage que certaines personnes sont aussi parties à 9h30 et revenues à 10h50... Néanmoins, nous ne savons pas quel itinéraire elles ont emprunté. En tout cas, elles ne sont pas allées au point de vue nord puisque nous y étions seuls.