Lundi 23 octobre : (suite & fin)

Pour la dégustation, il s’agissait bien évidemment de petits verres mais Christophe ne se sent pas assez en forme pour reprendre aussitôt le volant (n’oublions pas que c’est tolérance 0 au volant pour l’alcool à l’île Maurice, même si les contrôles semblent être inexistants et que cette règle doit rarement être respectée à la lettre sur l’île). Du coup, nous nous asseyons à la terrasse du restaurant de la rhumerie pour boire un Coca-Cola. Ce breuvage américain ne fera pas disparaître l’alcool ingéré, mais il redonnera au moins un petit coup de fouet.

Nous retournons ensuite à Flic en Flac où nous nous rendons en voiture au supermarché. Pendant que Christophe reste dans la voiture pour la surveiller (nous avons tout de même nos appareils photo dans le coffre), Anne-Marie passe acheter des bouteilles de thé glacé et de jus de fruit. Puis, juste avant de rentrer à l’appartement, nous passons faire le plein d’essence de la voiture qui a aussi soif. De retour dans l’appartement, alors que nous avions prévu de prendre un bain à la piscine de la résidence, nous restons surfer bêtement sur internet dans l’appartement. Il faut tout de même dire que le propriétaire du club de plongée nous a enfin répondu dans l’après-midi. Nous allons donc plonger mercredi. Du coup, nous organisons la fin du séjour à Maurice, en fonction de la météo qui ne s’annonce pas vraiment belle pour la fin de semaine. Anne-Marie réserve alors la visite de l’île aux Aigrettes pour jeudi prochain et demain, il nous faudra faire la randonnée des 7 cascades de Tamarin car la météo ne nous permettra pas de la faire plus tard.

Après une douche, nous ressortons manger à 6 heures du soir. Nous retournons manger au "King Snack" qui est pour le moment notre meilleure expérience culinaire sur Flic en Flac. Ce soir, nous testons la langouste, à 1.000 roupies mauriciennes la petite langouste. En attendant que nos bestioles soient grillées, nous sirotons un rhum arrangé vanille pour Anne-Marie et arrangé ananas pour Christophe. Ce sont des rhums que nous avait conseillés le barman le premier soir (mais ce soir, le barman est absent et c’est la patronne qui se colle aux cocktails). Les langoustes, une par personne, sont plutôt bonnes mais il n’y a que la queue à manger, inutile d’espérer récupérer de la chair dans les pattes. Les accompagnements sont plutôt bons, du moins pour les légumes cuisinés au wok et le riz (il y a bien évidemment aussi des frites et de la salade). En dessert, nous prenons indubitablement des bananes flambées qui ont mijoté très longtemps dans le sirop (la patronne ne savait plus où donner de la tête avec le barman absent) mais elles étaient quand même très bonnes.

Météo de la journée :
ensoleillée, quelques passages nuageux vers 2 heures de l’après-midi, puis de nouveau soleil (nous avons vu le coucher de soleil depuis l’appartement, avec une antenne GMS devant). Tout de même gris sur les hauteurs du parc national, lors de la visite de la distillerie Chamarel.

Mardi 24 octobre : Zigzag aux chutes !

Réveil 7 heures et départ aussitôt après le petit-déjeuner. "Google Maps" semble particulièrement apprécier les petites ruelles étroites car ce matin encore, au lieu de rester sur un grand axe, certes bien bouchonné, il nous fait emprunter des petites ruelles dans le quartier de Solferino à Vacoas-Phœnix. Après un carrefour un peu compliqué à traverser, nous sommes heureusement enfin de retour sur un grand axe. Nous n'avons plus qu'à suivre le bus n° 141 "Bord cascade" jusqu’au terminal de bus Henrietta, situé pas trop loin des 7 cascades de Tamarin.

Là, un homme nous fait signe... Que nous veut-il ? C'est un soi-disant guide qui nous récite son baratin : les eaux sont hautes (dans ses rêves ? A Chamarel ou la cascade Alexandra, il n'y avait vraiment pas beaucoup d’eau...), c'est difficile de trouver le sentier (sur ce point, il n'a pas tort, mais à cette heure-là, nous faisions encore confiance dans la technologie pour nous guider), c’est très escarpé, etc, etc... Bref, c'est dangereux d'y aller sans guide ! Et non, nous n'avons pas besoin d'un guide (en plus, cet olibrius ne porte pas le badge que sont censés porter les guides officiels). Nous avons juste besoin de mettre le GPS de la montre de Christophe en marche, pour qu'il nous indique le point de départ de la randonnée qui n'est visiblement pas si près du terminal de bus !

Le départ du sentier se trouve 1,5 km plus loin sur la route qui continue tout droit après le terminal de bus. Le problème est que les cartes indiquent la présence d'un parking dans les environs, parking bien évidemment absent (c'est l'île Maurice tout de même). Heureusement, un gardien à l'entrée d'un domaine situé peu après le point où est censé débuter le sentier de randonnée, nous indique où est précisément le départ du sentier, en face d'un petit temple hindou. Pour se garer, il n'y a que le bas-côté bordé d'un petit fossé. Alors que nous manœuvrons pour essayer de nous garer sans gêner la circulation, arrive un gros camion semi-remorque qui s'est visiblement engagé sur la mauvaise route et qui tente de faire marche arrière pour se dégager de là, en passant à quelques centimètres de notre voiture.