Mercredi 25 octobre : (suite & fin)
En fin de plongée (27,5 m / 55 min), nous n’avons finalement qu’une minute de palier obligatoire, ouf ! Nous sommes de retour au club de plongée vers 11 heures et demie. Après avoir récupéré quelques affaires, nous rentrons à l’appartement pour manger nos restes de pizzas, reprendre de l’argent liquide laissé au coffre-fort (on ne peut pas payer par carte bancaire au club de plongée) et nous reposer un peu. De retour au club à midi et demie, nous repartons aussitôt plonger avec le couple de professeurs de Mayotte (où les fonds sont bien plus extraordinaires qu’à Maurice) avec lesquels nous avons déjà plongé ce matin, à "Big Rock" et l’aquarium. Deux sites pour le prix d’un et de nombreux efforts pour arriver à suivre Christophe P. avec ses longues palmes de chasse. Nous ne savons pas exactement par où nous sommes passés lors de cette plongée mais nous en avons fait du chemin, ce qui a conduit Anne-Marie à venir tututer sur l’octopus de Christophe qui était heureusement passé au bloc 15 litres pour cette seconde plongée (le matin, c’est lui qui avait rééquilibré les pressions sur le bloc d’Anne-Marie).
Au début de la plongée, Christophe P. nous amène directement sur "Big Rock" où il espère voire une tortue. Il y en a bien une mais elle quitte rapidement le haut du rocher après notre arrivée. La liste des observations faites ensuite est très longue : baliste titan, poissons-soldats toujours en nombre dans la moindre faille, un gros baliste-clown, des bancs de vivaneaux, des petits mérous, sous de rares branches de corail, des syngnathes et des petits rascasses volantes, une grosse murène de Java en pleine eau, des gros murex que Christophe P. décroche du rocher (avant de les redéposer au même endroit), un crabe porcelaine dans un anémone... La visibilité n’est malheureusement toujours pas au rendez-vous. C’est tout de même une belle plongée (22 m / 57 min), sans palier (Anne-Marie a vu furtivement une minute de palier s’afficher sur son ordinateur avant de s’effacer aussitôt à 6 mètres pour être remplacée par 3 minutes de palier optionnel), même s’il y avait un peu de houle et de courant.
Nous sommes de retour au club à 3 heures et demie de l'après-midi. Nous rentrons ensuite à l’appartement pour rincer notre matériel de plongée (nos détendeurs, la "Go Pro" et le phare sous-marin) avant de nous reposer. A 18 heures, nous ressortons toutefois de l’appartement pour nous rendre dans un restaurant qu’Anne-Marie a repéré par internet, situé à proximité de la plage mais tout de même à 1,7 km de l’appartement. Nous nous y rendons à pied car en voiture, le risque de chercher longtemps une place de stationnement est très important. En plus, en passant par la plage, la petite marche est bien agréable. Nous mangeons donc à la "La Marmite Mauricienne". Le repas débute mal car le ti’punch qu’a commandé Christophe n’est vraiment pas terrible (c’est le pire depuis le début du séjour car le rhum utilisé est vraiment mauvais ; ils ont peut-être utilisé du Charette réunionnais ? ). En plus, la carte est longue comme le bras mais, pourtant, les plats sont vraiment très bons. Après de délicieux croustillants de calamar en entrée, pas gras du tout, Anne-Marie voulait du chop suey d’agneau mais il n’y en avait plus. Elle s’est alors rabattue sur un chop suey de bœuf qui est très bon, tout comme le bœuf aigre-doux de Christophe.
Sur le chemin de retour à l’appartement, nous nous arrêtons dans une pharmacie pour acheter de l’ultra-levure car l’estomac d’Anne-Marie ne s’est pas encore tout à fait remis de l’infection bactérienne.
Météo de la journée :
soleil le matin, puis très nuageux en milieu de journée (il a dû même pleuvoir sur le parc national) et de nouveau, soleil le soir (au moins, il n’y a pas eu de pluie à Flic en Flac). Vent assez fort et petite houle en mer.
Jeudi 26 octobre : Pigeon rose !
Après un réveil un peu plus matinal que d'habitude car nous avions à traverser l'île d'ouest en est, nous arrivons à l'embarcadère de la Pointe Jérôme à 9 heures et demie du matin, avec une heure d'avance sur le rendez-vous fixé à 10 heures 30. Dans un sens, heureusement que nous sommes en avance car c'est le bordel monstre sur l’embarcadère. Il n'y a plus de place de stationnement disponible (même à la mauricienne) sur le pseudo-parking de l’embarcadère et le ballet continu des bus ramenant des touristes pour les excursions en "speed boat" (avec la musique à fond) n'arrange pas la situation. Après avoir trouvé avec quelques difficultés une place de stationnement (sans gêner la circulation) dans un bas-côté à une centaine de mètres de l’embarcadère, nous passons au bungalow de la "Mauritian Wildlife Foundation" pour vérifier qu'ils ont bien notre réservation.