Jeudi 26 octobre : (suite & fin)

Pour rentrer ensuite sur Flic en Flac, nous décidons de passer par le parc national des gorges de Rivière Noire, pour éviter de passer par Vacoas-Phœnix, son "Holyrood Road" en travaux et ses bouchons infernaux. Nous traversons alors de grands champs de cannes à sucre (est-ce que tout cela sera du futur rhum Chamarel ?). Néanmoins, après les nombreux virages entre Chamarel et Case Noyale, nous tombons tout de même sur un gros bouchon avant d’arriver à Flic en Flac vers 5 heures de l’après-midi (mais ça aurait été bien pire par Vacoas-Phœnix).

Vers 6 heures et demie, nous ressortons de l’appartement pour aller manger au restaurant "Le Bougainville" situé presque à côté de "La Marmite Mauricienne". L’accueil est très sympathique et quand le serveur prend les commandes des apéritifs, il nous demande si nous les voulons bien dosés en rhum ? Bien évidemment ! Anne-Marie sirote alors le punch maison, mélange de différents fruits macérés dans du rhum, et Christophe se délecte bien évidemment d’un délicieux ti’punch au rhum ambré. Des petits croustillants de légume nous sont offerts par deux fois avec l’apéritif, avant que les plats arrivent. Anne-Marie a commandé du thon grillé à la crème d’ail et Christophe un rougail saucisse. Les plats sont vraiment très bons, si bien que nous nous laissons tenter par un dessert : des bananes flambées, baignant dans le rhum ! Ca flambe encore dans l’assiette quand le serveur nous les amène. Et, comme si nous n’avions pas encore bu assez de rhum, le serveur nous offre deux petits verres de rhum arrangés en digestif ! Du coup, nous réservons aussitôt pour le dernier dîner du séjour, dimanche prochain.

Météo de la journée :
météo un peu pluvieuse. Le matin, ça allait encore, ou presque car nous avons eu de la pluie à Vacoas-Phœnix et près de l’aéroport, mais nous avons tout de même eu du soleil sur l’île aux Aigrettes (sans aigrette). De nouveau de la pluie l'après-midi, dans le sud de l'île Maurice.

Vendredi 27 octobre : Et un jour, il a plu...

Réveil à 7 heures du matin, départ aussitôt après le petit-déjeuner pour Trou d’eau Douce. Au programme : visite de l’île aux Cerfs ! Après une heure et demie de route, nous arrivons à l’embarcadère de l’île aux Cerfs où c’est le bordel monstre, encore plus qu’hier à l'embarcadère de la Pointe Jérôme, car les ruelles de Trou d’eau Douce sont très étroites (il est impossible d’y stationner sans bloquer la circulation) et le quai n’est justement accessible que par une de ces étroites ruelles. Un homme nous demande alors si nous voulons des billets pour traverser jusqu’à l’île aux Cerfs ? Oui, nous aurons besoin de billets mais dans l’immédiat, c’est surtout d’une place de stationnement dont nous avons besoin. Il nous indique un parking un plus loin mais celui-ci, outre le fait d’être vraisemblablement privé, est surtout complet. Impossible de s’y garer sans bloquer un autre véhicule. Nous repartons donc vers la sortie de la ville, en espérant que la chance de trouver une place de stationnement est proportionnelle à la distance à parcourir à pied pour rejoindre l’embarcadère. Nous trouvons alors une sorte de terrain vague où nous garons la voiture, sans gêner la circulation. Nous ne savons pas trop si nous sommes sur un terrain privé, ou pas, mais la probabilité de trouver un parking public à Trou d’eau Douce tendant vers moins l’infini, il nous faut tenter notre chance. Nous verrons bien au retour si nous retrouverons la voiture entière !

De retour à l’embarcadère (nous avons à peine eu 5 minutes de marche à pied pour y arriver), nous prenons un billet pour la traversée jusqu’à l’île aux Cerfs au premier guichet situé au tout début du quai (inutile de se prendre la tête à chercher ailleurs) : départ 10 heures et retour à 15 heures. Nous devons donc attendre un peu avant d’embarquer mais finalement, à peine quelques minutes plus tard, on nous indique un "speed boat" où embarquer à 10 heures moins 10 ! Ce bateau est puissamment motorisé et il nous faut peu de temps pour traverser la mangrove et arriver au débarcadère (ou pour être exact, la plage) de l’île aux Cerfs. Arrive alors un homme à notre rencontre (nous et les autres passagers du bateau). Nous pensons qu’il va nous donner des consignes de sécurité ou tout au moins, nous indiquer à quels endroits on peut aller sur cette île privée mais il insiste surtout sur l’emplacement des pontons pour le parachute ascensionnel. Il veut donc surtout nous vendre du parachute ascensionnel, de la bouée tractée ou de la barque à fond de verre, mais il semble complètement dépité que personne ne soit intéressé par ces activités !