Dimanche 29 octobre : (suite)
Nous retournons ensuite à Flic en Flac où Christophe se gare à la mauricienne à côté de l’agence de voyage, pendant qu’Anne-Marie tente d’aller se faire rembourser. Nous ne sommes certes pas encore l’après-midi, mais si nous devons attendre cet après-midi, nous ne pourrons rien faire, sauf rester à Flic en Flac. L’agent de voyage fait remarquer à Anne-Marie que le ciel est tout gris (et trois petites gouttes de pluie viennent même de s’écraser sur notre pare-brise lors du retour de Case Noyale) avant de lui dire qu’il n’a que 70 euros dans sa caisse (des personnes venaient sûrement de lui payer une excursion juste avant). Avant-hier, nous lui avions payé 3.000 roupies, soit environ 62 euros, mais Anne-Marie n’a pas d’euro sur elle pour lui rendre la monnaie. L’agent de voyage lui répond alors que c’est bon ! Nous gagnions certes un peu plus de 7 euros dans l’affaire mais hier, nous avions fait nos comptes pour estimer combien il fallait de roupies pour finir le séjour et cette annulation remet tout en cause car il nous faudra manger ce midi et remettre de l’essence dans la voiture puisque nous allons bouger cet après-midi. Il nous faudrait donc rechanger de l’argent...
Avant de quitter Flic en Flac, nous allons en voiture jusqu’à la plage publique de Wolmar qui se situe 500 mètres après l’endroit où nous avons fait demi-tour lors de notre balade hier au soir. Cependant, même si la route littorale continue après la plage publique de Wolmar, impossible de rejoindre la plage depuis la route car il n’y a plus que des gros hôtels qui bloquent l’accès. Après cette petite escapade, nous repartons vers le nord de l’île où les prévisions météorologiques sont bonnes. Nous avons décidé de retourner sur la plage publique de Mont Choisy que nous avons élue plus belle plage de l’île. Cependant, aujourd’hui, contrairement à dimanche dernier, nous nous garons au nord de la plage, au plus près de la position supposée de snacks qu’Anne-Marie a préalablement repérés (pour éviter le snack de dimanche dernier où nous nous sommes un peu fait avoir sur l’addition).
L’un des snacks, "Chez Stéphanie", est fermé, mais l’autre, "Chez Hans", recommandé par le Guide du Routard (c’est d’ailleurs affiché en très grand sur le snack), est ouvert. Nous nous faisons tout de même aussitôt mettre le grappin dessus par l’un des serveurs du snack qui nous trouve une table libre. Une fois installé, Anne-Marie va passer commande : un bol renversé pour Christophe qui n’avait pas encore goûté cette délicieuse spécialité mauricienne, un ti’punch et un blanc de poulet grillé avec des frites pour elle (qui a encore quelques problèmes de digestion) et deux Coca-Cola. A part le ti’punch qui n’est pas terrible (le rhum utilisé est très raide) et qui finira en "Cuba libre" avec du Coca-Cola, le reste un plutôt bon. Puis, aujourd’hui, pas de mauvaise surprise en payant l’addition à Hans qui tient la caisse.
Nous nous installons ensuite à l’ombre des filaos en bord de plage où nous allons nous baigner à tour de rôle. Anne-Marie pique même une petite sieste pendant que Christophe regarde passer des petits catamarans de plage, des bananes tractées, des baptêmes religieux dans un mètre d’eau, etc... Après un dernier bain, nous retournons à la voiture pour rentrer sur Flic en Flac. Il est maintenant temps d’aller refaire nos bagages pour demain (il y a trois bouteilles de rhum à protéger entre nos palmes, dans un des sacs qui partira en soute). Pendant que nous nous occupons de nos sacs, le soleil se couche, sans nuages pour le masquer. Pour une fois que nous n’étions pas sur la plage pour tenter de le contempler !
Alors que nous avions réservé pour 7h30, nous arrivons au restaurant "Le Bougainville" vers 7 heures moins 20. En apéritif, Anne-Marie commande une "piña colada" qu’elle classera en seconde position des meilleures "piña coladas" qu’elle a bu. Il faut dire qu’elle a été préparée avec du jus d’ananas frais, ce qui fait toute la différence, comme celle qui est classée au premier rang, celle qu’avait préparé un barman d’un hôtel à Zanzibar. Christophe reste cependant fidèle au ti’punch au rhum ambré (avec moins de rhum que le premier soir, il faut dire que c’est le patron qui a pris la commande, pas l’un de ses serveurs). Pour terminer en beauté le séjour mauricien, nous commandons le plateau de fruits de mer grillés avec du riz safrané en accompagnement. Nous avons donc trois gros gambas (ou scampis) à partager, du poulpe, du calamar, des crevettes, des morceaux de poissons et une petite langouste par personne ! Quand l’un des serveurs pose sur la table une corbeille de pain à l’ail, c’est un peu trop tard car nous avons fini le plateau, complètement repus (même si Christophe en mange un morceau avant le dessert). En dessert, Anne-Marie se délecte de la coupe de glace Bougainville (avec du chocolat par-dessus) et Christophe ne déroge pas à la règle : banane flambée, bien flambée !