Dimanche 29 octobre : (suite & fin)
De retour à l’appartement, Anne-Marie découvre sur un groupe Facebook dédié au tourisme sur l’île Maurice que plein de personnes sont allées à "Cristal Rock" aujourd’hui et qu’elles sont eu du soleil avec un grand ciel bleu. L’annulation de notre excursion avait certainement une autre raison que la mauvaise météo : le bateau ne devait pas être plein, tout simplement !
Météo de la journée :
grand soleil ! Certes, vers 10 heures et demie du matin, 3 petites gouttes de pluie sont tombées sur le pare-brise de la voiture, mais il a fait beau, même s’il y avait quelques gros nuages sur le sud-ouest de l’île et quelques petits nuages sur le nord. Le site "Weather Underground" n’a, en tout cas, pas enregistré de pluie à Flic en Flac !
Lundi 30 octobre : Encore des salades...
Nous nous réveillons à 5 heures un quart (du matin) car il nous faut finir de boucler nos sacs avant l’arrivée d’Anis, le propriétaire de l’appartement. Celui-ci arrive à 6 heures un quart et après son petit tour d’inspection, nous prenons congés de lui. Nous allons alors effectuer nos derniers tours de roues à Maurice, ce qui procure à Christophe un sentiment contrasté. D’un côté, c’est le presque dernier jour de nos vacances, ce qui le rend triste, mais de l’autre, il est heureux car nous avons survécu à 10 jours de conduite mauricienne, sans accident, ni accrochage ! Enfin, il reste tout de même à retourner à l’aéroport et il peut encore se passer des choses... D’ailleurs, sur la trois voies après la sortie de Flic en Flac, deux voies dans le sens de la montée et une voie en descente, nous nous faisons doubler simultanément par deux voitures, l'une sur la voie centrale (presque normal si nous ne roulions pas déjà à la limitation de vitesse) et la seconde voiture sur la voie la plus à droite, séparée de la voie centrale par une ligne blanche continue (en plus, le soleil, un grand et beau soleil, était de face et assez bas sur l’horizon à cause de l’heure matinale, la visibilité pour voir arriver les voitures en face était réduite) ! Bien évidemment, à Maurice, la ligne blanche n'est qu'une simple décoration routière, pas une quelconque interdiction de la franchir...
Tout de même arrivé sans encombre à l’aéroport, il nous reste néanmoins une dernière facette de la conduite mauricienne à affronter : le stationnement ! L’employé de l’agence de location de voiture nous avait dit de nous garer aux parking A, B1 ou B2 mais ceux-ci sont saturés. Des voitures sont garées dans tous les sens et surtout n’importe où, gênant, voire bloquant, la circulation dans les allées du parking !
Du coup, nous nous garons plus loin, au parking D, là où il y a des places de stationnement "normales" libres. Pendant qu’Anne-Marie surveille nos bagages devant le guichet du loueur de voiture, Christophe retourne avec l’employé, le même qui nous avait remis le véhicule il y a 10 jours, pour faire le constat de retour (aucun problème).
Le dépose des bagages se fait ensuite rapidement. Il est donc grand temps de trouver quoi manger en guise de petit-déjeuner. En zone d’enregistrement, avant le passage du contrôle de police, il y a juste quelques boutiques d’alimentation dont une boulangerie Paul (comme à Roissy) où nous achetons des pains aux raisins. Du coup, impossible pour Anne-Marie d’acheter un quelconque souvenir pour finir nos roupies mauriciennes. Il nous faut donc les rechanger en euros à un bureau de change heureusement ouvert dans la zone d’enregistrement. Après avoir mangé nos pains aux raisins, nous entrons dans la longue file d’attente pour passer le contrôle de police. Le contrôle de sécurité est heureusement ensuite bien plus rapide. Christophe passe même son sac photo aux rayons-X sans sortir le moindre appareil photo et sans que ça pose problème.
Le contrôle de sécurité débouche directement, comme maintenant dans tous les aéroports du monde, dans la zone de "duty free". Nous ne comptons pas y acheter la moindre bouteille d’alcool (et encore moins du pastis) mais Christophe repère des tablettes de chocolat Mascarin, une marque réunionnaise, dont du chocolat blanc goyavier ! Ca fait plus de 10 ans que nous n’en avons pas mangé, impossible d’y résister, même si la tablette est à 4 euros. Après avoir laissé Christophe sur un banc près de la porte d’embarquement, Anne-Marie passe donc acheter des tablettes de chocolat Mascarin (et pas que du blanc goyavier) ainsi que d’autres petites choses en solde...
Alors que nous attendons l’embarquement (qui débutera en retard car l’appareil vient d’arriver en retard), Anne-Marie est appelée au comptoir. Que se passe-t-il ? Heureusement, pas grand-chose ! C’était juste pour lui demander si elle voulait changer de place car le porte-gobelet de sa place est cassé. Il n’en est pas question car nous avons réservé (en payant) ces places tout au fond de l’appareil pour n’être que deux dans la rangée et sans autre rangée derrière pour pouvoir incliner nos sièges sans gêner personne (et aussi, sans que personne ne râle derrière parce que nous avons incliné nos sièges). Un porte-gobelet cassé ne devrait pas nous pourrir le vol...