Lundi 30 octobre : (suite & fin)
Lorsque l’embarquement est terminé, le commandant de bord s’excuse pour le retard dû à l’arrivée tardive de l’appareil, mais aussi à la méconnaissance de l’appareil, un Airbus A350, par le personnel au sol car il s’agit de la première mise en service de cet appareil sur cette ligne. Un peu étrange quand on sait que nous sommes arrivés à Maurice, il y a un peu plus de deux semaines, avec un A350 d’Air Mauritius et qu’il y a de grande chance que le personnel au sol s’occupe des vols Air Mauritius et Air France. Quoi qu’il en soit, pour cette première mise en service, on nous a offert un crayon de papier aux couleurs d’Air France et de l’A350 qui s’appelle Toulouse (s'il avait pu plutôt atterrir directement à Toulouse, ça aurait été mieux).
Nous décollons finalement à 11 heures du matin, avec 40 minutes de retard. Pour le plateau repas servi durant le trajet, nous avons le choix entre des cannellonis aux épinards (euh, non ) ou une paella, plat qui aurait plutôt dû être intitulé "poisson tout sec (il était horrible) avec trois petites crevettes et du riz safrané" ! Avec une petite salade pomme de terre et de poulet en entrée, un morceau de gouda et un morceau de gâteau à la noix de coco, ce n’est vraiment pas terrible. Cependant, nous avons eu le droit à deux coupes de champagne, chacun ! La première fois lors de la distribution du plateau repas et le steward est passé une seconde fois pour finir la bouteille en fin de repas, sympa !
Après le visionnage d’un grand nombre de films (et d’un petit somme pour Christophe alors qu’Anne-Marie n’a bizarrement pas dormi) et 11h22 de vol, nous atterrissons à Roissy à 19h22 au lieu de 19h20. Le retard au décollage a été rattrapé ! Après l’ouverture des portes de l’appareil, nous sortons tout de même de l’avion en moins de 5 minutes alors que nous étions assis tout au fond de l'appareil. Cependant pour une raison totalement inconnue, nous restons bloqués quelques longues minutes dans le satellite car la porte d’accès au hall de l’aéroport est fermée. Après le multiples montées-descentes dans l'aérogare, nous passons rapidement un contrôle de sécurité (où il faut tout de même sortir les appareils photo du sac) quasiment dédié pour les passagers de notre vol en correspondance, ainsi que le contrôle de la police de l’air et des frontières. Nous arrivons alors au terminal 2F, bondé de chez bondé, impossible de trouver une place assise !
Heureusement, après le départ des vols pour Hambourg et de Genève, nous finissons par trouver des places assises pour une longue attente, une très longue attente ! Déjà, ce matin, nous avions reçu un premier message pour nous indiquer que notre vol pour Toulouse, initialement prévu à 21h40, était retardé à 22 heures. Mais nous avons ensuite reçu deux SMS, le premier pour nous dire que le vol était retardé à 23 heures et le second, pour un nouveau retard de 15 minutes. Cela dit, ce second SMS est bien inutile car les hôtesses au guichet d’embarquement venaient de nous informer, par un message diffusé dans le hall d'embarquement, que l’équipage avait du retard. En revanche, le message diffusé par le commandant de bord une fois l’embarquement terminé est assez ironique car, d'après lui, notre retard est dû à l’arrivée tardive de l’appareil ! Nous ne savons pas exactement quel appareil est arrivé tardivement mais certainement pas celui dans lequel nous sommes assis. Il était déjà depuis un bon moment relié au satellite du terminal et, en plus, grâce à FlightRadar24, nous savons qu’il était présent sur la plate-forme aéroportuaire de Roissy depuis 16h40, heure de son atterrissage après un vol en provenance de Genève !
Finalement, nous décollons à 23h30 (au lieu de 21h40). Après une heure et dix minutes de vol et une tentative d’atterrissage avortée (le pilote, lors de sa première approche de l’aéroport de Toulouse - Blagnac, par le nord, a remis subitement les gaz à cause, d’après le commandant de bord, d'un changement brusque des vents), nous atterrissons à 0h40 (au lieu de 23 heures). Nous récupérons ensuite assez rapidement nos bagages en soute (pour une fois qu’ils n‘ont pas été perdus à Roissy). Nous craignions de ne plus trouver de taxi à cette heure tardive mais il y en a heureusement encore. Le chauffeur nous ramène alors en un temps record chez nous. Il faut dire qu’il n’y avait personne sur la route ! Il est tout de même une heure et demie du matin quand nous nous couchons. Heureusement que demain, nous ne reprenons pas le travail. Nous pourrons donc dormir un peu plus tard, mais pas trop tard puisqu’il nous faudra aller rechercher nos chats à 11H30 du matin.