Mardi 18 mars : (suite)
L’hôtesse nous demande alors de nous rendre au tapis pour les bagages encombrants. Après une nouvelle file d'attente, l’hôtesse en charge de ce tapis accepte notre premier sac mais elle y appose pour un autocollant "heavy - 24 kg" (sans nous faire payer de surcharge bagage) ! Heureusement, le second sac ne pose pas problème car il ne pèse que 22 kg (sans bac en plastique). Avec toutes ces péripéties, il nous a fallu presque 40 minutes pour nous enregistrer...
Nous passons ensuite prendre un petit-déjeuner dans l’un des restaurants de l’aérogare, un complet comme le premier matin à Christchurch, avec des champignons, des "hash brown", deux œufs, deux tranches de pain grillé et des haricots en sauce (mais ce petit-déjeuner n'est pas aussi bon que celui de Christchurch). Nous passons ensuite le contrôle automatisé de la frontière, puis le contrôle de sécurité. Par malchance, on nous dirige vers le point de contrôle où passent en priorité les personnes handicapées. Il nous faut donc attendre un bon moment avant de pouvoir passer à notre tour. Heureusement, nous n’avons pas à sortir les ordinateurs, tablettes ou appareils photo des sacs qui passent au scanner. Nous arrivons ensuite dans un grand hall de l’aérogare où se situent de nombreux magasins de souvenirs (et autres). Anne-Marie dépense alors les 25 derniers dollars néo-zélandais qui nous restaient en liquide, pendant que Christophe profite du confort d’un bon fauteuil disponible dans le hall. Nous partons ensuite à la recherche de la porte d’embarquement n° 2. Celle-ci est cachée tout au fond d’un couloir mais les places assises devant cette porte sont rares. Nous retournons donc nous asseoir dans la salle de la porte n° 4, mais de là, nous n’entendons rien des consignes données à la porte n° 2. Heureusement, nous avons encore du temps devant nous avant que commence l’embarquement. Anne-Marie en profite d'ailleurs pour abandonner Christophe et retourne à la boutique Adidas. Elle en revient quelques minutes plus tard avec un polo des "All Blacks" pour Christophe.
Comme nous n’entendons et ne comprenons rien des consignes d’embarquement pour notre vol, nous nous mettons dans la file d’attente dès qu’elle se forme, même si ce n’est pas encore vraiment notre tour. Et quand la file commence à avancer, nous avançons aussi et ça passe. Nous avons deux places situées tout au fond de la cabine du Boeing 777, côté hublot, là où il n’y a plus que deux places sur la rangée (ce sont les sièges que nous aurions pris si nous avions pu nous enregistrer en ligne hier). Nous décollons à midi moins le quart (au lieu de 11h10) mais Christophe a déjà commencé de regarder la trilogie du Seigneur des Anneaux alors qu’Anne-Marie s’est lancée dans les deux seuls films disponibles de la trilogie du Hobbit. Le service à bord est impeccable, même si l’âge d’un des stewards est fort avancé, tout comme celui d’une des hôtesses qui porte des attelles aux mains pour l’aider à porter les plateaux repas (ils sont visiblement bien plus âgés que nous qui avons déjà bien dépassé la cinquantaine ; nous pensons même qu’ils arrivent vers les 70 ans). Pour le premier repas, nous avons le choix entre trois plats : végétarien, "meat balls" (que choisit Anne-Marie) ou salade teriyaki froide (une surprise pour Christophe qui s’attendait à un plat chaud). En boisson, nous choisissons du vin blanc pétillant néo-zélandais (et l’équipage est repassé après pour proposer du vin blanc). Entre les repas, l’équipage passe aussi régulièrement proposer de l’eau citronné mais nous pouvons aussi passer commande de boisson ou de quoi grignoter par l’écran multimédia du siège. Et enfin, en dîner, nous choisissons un curry vert d’agneau (bien épicé) et un part de cheesecake est disponible sur le plateau repas.
Nous atterrissons à Singapour à presque 5 heures de l’après-midi (heure locale), avec un petit quart d’heure de retard sur l’horaire prévue. Il fait encore jour alors que dans notre tête, il devrait faire nuit (c'est que nous avons déjà dîner ). Il faut aussi beau et chaud (et humide), si bien que l’arrivée sur la passerelle à la sortie de l'avion est assez surprenante. Anne-Marie avait rempli les déclarations en ligne pour pouvoir sortir de la zone internationale de l’aéroport et rejoindre le Jewel mais finalement, nous restons dans la zone internationale à cause de la fatigue (car le Jewel risquait d’être assez bruyant). Nous cherchons alors des places assises où nous pourrons recharger nos tablettes et après un premier essai infructueux (les places assises n’étaient pas confortables), nous trouvons finalement deux fauteuils devant un écran géant où est diffusé une compétition internationale de tennis de table.