Le glacier Blumenthal
Dimanche 23 février : Plus de 6 heures d’attente !
Deux mois après notre retour d’Egypte, nous repartons pour ce qui sera le plus lointain de tous nos voyages (record qui ne pourra pas être battu ; il y a des limites à toute chose, surtout si elles sont géographiques) puisque nous mettons le cap sur les antipodes de l’Europe. Presque 24 heures de vol nous attendent, entrecoupées de deux longues escales, environ 7 heures à Francfort et 3 heures à Singapour. Nous décollerons ce dimanche en début d'après-midi mais nous n’arriverons à destination que mardi matin (en heure locale).
Le taxi nous récupère à 11 heures du matin devant notre maison et nous dépose à l’aéroport une vingtaine de minutes plus tard. L’enregistrement s’avère ensuite quelque peu épique puisque l’hôtesse insiste pour qu’Anne-Marie enregistre gratuitement sa valise cabine en soute, jusqu’à Christchurch, pour libérer de la place dans les coffres à bagages de l’Airbus A320 car le vol pour Francfort est complet. Certes, ce n’est pas de la faute de l’hôtesse si des petits génies de la compagnie aérienne ont décidé de faire payer les bagages en soute pour augmenter les dividendes des actionnaires, ce qui a eu comme effet pervers que les passagers voyagent de plus en plus avec des valises cabine. Mais lorsque nous lui répondons que cette valise contient du matériel électronique avec des batteries qui ne peuvent être mises en soute, elle nous répond stupidement que nous n’avons qu’à retirer ce matériel de la valise...
Alors, comment dire ? Nous ne partons pas pour un week-end détente à Francfort, juste avec un simple smartphone pour faire des selfies dans un spa, mais pour un périple à l’autre bout du monde avec du matériel vidéo que nous ne pouvons pas transporter dans la poche arrière d’un jean. Nous n’utilisons pas une valise cabine que pour le plaisir de remplir les coffres à bagages, mais pour transporter en sécurité ce matériel. L’hôtesse finit par abdiquer, en disant qu’on verrait à l’embarquement. Oui, nous verrons, mais notre position sera toujours la même...
Le contrôle de sécurité à Toulouse est toujours aussi pénible, même en sortant les objectifs photo du sac, mais passons... Avant d'embarquer, Anne-Marie achète deux Coca-Cola dans l’une des boutiques de l’aérogare car, bien évidemment, pour dorer à l'or fin les baloches des actionnaires de la compagnie aérienne, les boissons à bord ne sont plus offertes (ou dirons-nous plutôt "ne sont plus comprises dans le prix du billet") alors que les prix des billets ont bien flambé depuis quelques années bien que ces services annexes (boissons et bagages en soute) soient devenus des options payantes. Quoi qu’il en soit, l'embarquement commence à l'heure (l'hôtesse de l'enregistrement n'y participe heureusement pas, elle ne pourra donc pas prendre sa revanche) et nous trouvons sans problème de la place pour ranger la valise cabine d'Anne-Marie dans le coffre à bagages au-dessus de nos places (et il restait même de la place dans les coffres à la fin de l'embarquement). L'avion décolle à l'heure, à 13 heures passées de quelques minutes, et après une heure et demie de vol, nous atterrissons à Francfort avec une dizaine de minutes d'avance sur l’horaire prévu.
Après être sortis de l’avion, nous nous dirigeons vers la zone d'embarquement de notre prochain vol mais avant de passer le contrôle policier (automatisé) pour sortir de la zone Schengen, nous passons manger une assiette de pâtes à la Bolognaise (un peu chères mais pas mauvaises) au restaurant "Pezzo di Pane" (situé au terminal 1 / portes A). Nous avons bien intuité car rares sont les restaurants dans la partie internationale du terminal 1 (les portes Z situées à l'étage au-dessus de celui des portes A) qui est d'ailleurs quasiment vide de passagers. Par chance, nous n'avons pas besoin de repasser de contrôle de sécurité, contrôle qui était avant le gros point noir de l'aéroport de Francfort (il était pénible et durait des plombes). Nous nous installons alors sur les sièges d'une porte d’embarquement inutilisée (située un peu avant la porte Z69 où nous embarquerons ce soir) et nous attendons que le temps passe.