Dimanche 23 février : (suite & fin)
Vers 6 heures du soir, nous quittons cependant notre petit coin tranquille pour essayer de trouver un truc à grignoter car avec un décollage prévu à 21h45, nous ne devrions pas manger dans l'avion avant 23 heures. A l'étage inférieur, nous avions repéré une boulangerie qui vendait des bretzels qui semblaient délicieux mais heureusement un magasin en vend aussi à notre étage. Nous achetons alors deux bretzels au fromage et lardons et deux muffins que nous mangeons à proximité de la boutique avant de rejoindre la porte Z69 où nous attendons le début de l'embarquement. Nous pensions que le vol pour Singapour ne serait pas complet car peu de passagers attendaient devant la porte lors de notre arrivée mais ils sont arrivés, lentement mais sûrement, juste avant le début de l'embarquement (et finalement, le vol était quasiment complet). Nous sommes surpris car lors de nos précédents voyages en passant par un aéroport d’outre-Rhin, nous avions remarqué que les Allemands formaient une longue file d'attente devant les guichets et cela, bien avant que l'embarquement ne débute (en 2002, pour un embarquement dans un Airbus A380, la longueur de la file était vraiment impressionnante) mais ce n'est heureusement pas le cas ce soir (juste une petite vingtaine de personnes attendent tout de même debout devant les guichets).
Les rangées en classe économique dans le Boeing 747 (Lufthansa doit être l’une des dernières compagnies aériennes à l’exploiter) sont assez serrées. La place pour les genoux est assez restreinte mais il faut bien faire avec car le prix des billets en "Premium Economy" est deux fois plus cher. Nous décollons quelques minutes après 22 heures et juste 5 minutes après le décollage, l'écran multimédia de Christophe se bloque. Impossible de continuer le visionnage du film "Juré n° 2" de Clint Eastwood, malgré les deux tentatives de l'hôtesse d'essayer de réinitialiser le système. Tant pis !
Lundi 24 février : Le jour le plus court !
Après le survol de l'Israël pendant lequel il fallait accrocher sa ceinture de sécurité (régulation spéciale du pays, au cas où notre avion serait visé par un missile que notre pilote essaierait d'esquiver avec une manœuvre à la Pete Mitchell ? Espérons que cette hypothèse soit farfelue ), avoir été bien secoué par des grosses perturbations aériennes en survolant la Mer d'Arabie et le Golfe du Bengale, nous atterrissons enfin à 16h40 (heure locale) avec une dizaine de minutes d'avance sur l’horaire prévu malgré les quelques boucles d'attente au-dessus du détroit de Singapour.
Nous débarquons de l’avion au terminal 2 et pour rejoindre le terminal 3 où nous embarquerons ce soir (c’est-à-dire dans moins de 3 heures, alors qu’il n’est même pas 10 heures du matin en Europe), nous empruntons la liaison ferroviaire qui passe à l’intérieur du Jewel dont la cascade artificielle est toujours aussi surprenante et impressionnante. Nous trouvons des places assises (avec prises USB) juste en face du hall où nous embarquerons à 19 heures et quelques. Après être passée aux toilettes, Anne-Marie fait un tour dans le jardin des papillons que Christophe n’avait même pas remarqué en se rendant aux toilettes quelques dizaines de minutes avant elle. Ces petites attractions que propose Changi, rendent l’aérogare assez sympathique, bien plus que les très nombreuses boutiques du terminal 3. Quant aux boutiques de luxe (Cartier, Gucci, Hermès ou encore Louis Vuitton, etc...), franchement, qui achète un sac à main à 5.000 euros en transit dans un aéroport ?
Vers 19 heures, nous pouvons enfin accéder au hall d’embarquement après avoir passé le contrôle de sécurité (assez léger, même pas besoin de sortir les appareils photos, juste sortir l’ordinateur ou la tablette suffit). "Singapore Airlines" est une compagnie logique (contrairement à Air France ou Lufthansa) car les passagers du groupe n° 4, c’est-à-dire ceux assis tout au fond de l’appareil, embarquent en premier (après les familles avec de jeunes enfants). En effet, embarquer en premier les passagers assis à l’avant ou au milieu de l’appareil est tout à fait illogique car cela ralentit l’embarquement puisque les passagers mettant leurs affaires dans les coffres à bagages, bloquent de ce fait les passagers assis plus à l’arrière...