Mardi 25 février : (suite & fin)

Nous nous reposons ensuite un peu à l’hôtel (Anne-Marie a même commencé à ronfler) mais nous ressortons tout de même vers 18 heures. Anne-Marie avait repéré un restaurant italien au croisement de "New Regent Street" et "Gloucester Street" mais celui-ci est déjà complet, pas de table disponible avant 19h45, heure à laquelle nous espérons avoir enfin rejoint les bras de Morphée. Nous faisons le tour des autres restaurants de la rue mais nous trouvons qu’il fait trop frais pour manger en terrasse. Du coup, nous nous rabattons sur le "Burger Bonanza", fast-food situé en bas de l’immeuble de notre hôtel, pour y manger un burger à l’agneau (au moins, ça fait local) avec des frites (50 $NZ pour deux canettes de Coca-Cola de 33 cl, deux burgers à l’agneau et deux portions de frites). Ce n’est pas mauvais, ni exceptionnel, mais au moins ce n’est pas un burger de chaîne de restauration rapide américaine ! De toute façon, notre estomac ne sait plus trop où il en est et il est temps d’enfin passer une bonne nuit de sommeil car les choses sérieuses commencent demain !

Météo de la journée :
ciel tout gris avec quelques gouttes de pluie.

Mercredi 26 février : Vue astronomique !

La nuit fut chaotique ! Anne-Marie s’est réveillée à 9 heures du soir, puis minuit, 3 heures du matin... Quant à Christophe, il s’est réveillé à minuit mais il ne s’est alors pas rendormi avant 2 heures du matin, pour se réveiller à nouveau à 3 heures... Bref, à 5 heures du matin, nous sommes tous les deux réveillés et Morphée a définitivement refermé ses bras pour aujourd’hui ! Du coup, nous surfons un peu sur internet avant de refaire nos sacs de voyage. Anne-Marie en profite pour vérifier sur l’application CamperMate s’il reste des places au camping de "Lake Tekapo" (étape pas trop éloignée de Christchurch pour une première journée de route, à gauche de la chaussée, après deux longs vols et un gros décalage horaire), le "Lakes Edge Holiday Park". Il en reste 6. Anne-Marie estime alors que ça devrait être suffisant pour ce soir et elle ne réserve donc pas !

A 7 heures du matin, nous descendons manger un bon petit-déjeuner au "Tramway Cafe" situé juste en bas de l’immeuble de l’hôtel. Nous optons pour le "Big breakfast" : 2 œufs mollets, 2 saucisses, bacon, "hash brown", tranches de pain toastées, oignons frits et un petit pot de confiture (peut-être d’oignons). Nous avons juste demandé de ne pas mettre les épinards prévus au menu. Et c’est délicieux, absolument pas gras, un vrai régal pour estomac affamé (car en plus, c’est copieux) ! Avec un thé et un cappuccino, nous en avons pour 68,50 $NZ. C’est raisonnable surtout qu’avec toutes ces calories, nous n’avons pas mangé à midi (nous aurions peut-être dû pour rattraper le décollage horaire car nos estomacs ont pris ce repas comme un dîner et n’ont pas réclamé de toute leur nuit ).

Après ce petit-déjeuner, nous partons à la recherche d’un ATM car les dollars néo-zélandais disparaissent vite (surtout avec le taxi). Nous rentrons ensuite à l’hôtel finir de boucler nos valises (et attendre un peu) avant de descendre rendre la clef à la réception de l’hôtel. Le taxi arrive à l’heure prévue et nous conduit aux locaux de "Travellers Autobarn" situés près de l’aéroport, en empruntant les grands axes (mais à sa décharge, couper par les lotissements résidentiels de la banlieue de Christchurch ne doit pas être facile). La facture s’élève donc à 90 $NZ mais difficile de faire autrement (nous n'aurions pas dû accepter cette course hier et demander à la réception de l’hôtel s’ils pouvaient nous proposer une solution moins onéreuse).

La remise du campervan chez "Travellers Autobarn" se déroule parfaitement. Nous avions rempli sur internet tous les documents qui nous avaient été envoyés avant le départ et cela réjouit l’employée qui s’occupe de notre dossier. Elle n’a donc plus qu’à photocopier nos permis de conduire et nous faire payer le solde de la location avant de nous conduire au van. Après un tour explicatif du fonctionnement de cet engin (branchement au réseau électrique, vidange des eaux grises, remplissage de l’eau potable et vidange toilettes situées sous l’évier), elle nous laisse tout le temps que nous voulons pour faire l’état des lieux du van, prendre des photos des potentiels défauts et nous installer. Le véhicule est en bon état malgré ces 129.957 km au compteur (d’après la vignette collée au pare-brise, il daterait de 2014). La carrosserie est nickel et l’intérieur semble quasiment neuf (en tout cas, c’est en très bon état). Nous avons juste une dernière question à poser à notre interlocutrice avant de reprendre la route : comment accéder à la roue de secours ?