Dimanche 9 mars : (suite & fin)
De retour vers le camping, en longeant le port de plaisance, une femme (une francophone) nous signale qu'elle vient de voir passer une raie que nous observons à notre tour quelques instants plus tard, une raie de bonne taille passant sous les bateaux à quai !
Météo de la journée :
ciel un peu couvert en matinée puis ça s’est dégagé en fin de matinée. Un peu nuageux en milieu de journée et recouvert le soir avec du vent froid.
Kilomètres parcourus en van : 0 km
Lundi 10 mars : Traversée Picton - Wellington !
Nous nous réveillons un peu après 8 heures du matin mais nous ne quittons le camping qu’à 9 heures et demie, après avoir pris notre temps puisque nous n’avons pas grand-chose à faire ce matin. Nous allons alors refaire le plein d’essence du van et vérifier la pression des pneus qui était relativement faible (rien de bien catastrophique mais ce déficit en PSI devait déjà être présent depuis que nous avons récupéré le van à Christchurch). Nous passons ensuite faire quelques courses alimentaires au supermarché situé en face de la station-service, avant d’aller garer le van un peu en dehors du centre-ville (à proximité du camping). Nous retournons alors à pied au centre-ville pour profiter des bancs du "Picton Memorial Park" d’où nous voyons arriver notre ferry, le Connemara. Anne-Marie entreprend ensuite son nième tour des boutiques de souvenirs de Picton pendant que Christophe retourne au van. Il vient de voir que les AirTags placés dans nos valises (qui sont normalement dans le van) sont localisés à plus de 2 km de là où nous avons laissé le van. Nous avions fait très attention en nous garant que nous avions bien de droit de stationner à cet endroit, mais peut-être que nous avons loupé quelque chose et que la fourrière a embarqué le van ? Heureusement, le van n’a pas bougé d’un pouce et personne ne l’a ouvert. Etrange ?
Christophe retrouve ensuite Anne-Marie près du centre-ville mais finalement, nous retournons ensemble au van où nous attendons que l’heure passe... Las d’attendre, nous prenons la direction du terminal du ferry un peu avant midi et demi, c’est-dire bien avant l’heure que nous avait indiquée l’agent hier après-midi. D’ailleurs, le guichet auquel nous nous rendons à l’entrée du terminal est tenu par ce même agent mais il ne nous reconnaît pas et nous redemande une nouvelle fois le numéro d’immatriculation du van (ça fait donc la troisième fois que ce numéro est renseigné dans le système informatique de la compagnie de ferry). L’agent nous demande ensuite de rejoindre la file d’attente n° 3 qui est quasiment pleine (il restait juste de la place pour un véhicule derrière nous), ce qui est aussi le cas des autres files.
Vers 1 heure un quart de l’après-midi, l’embarquement commence enfin. C’est d’abord le tour des gros camions, nombreux, puis des gros camping-cars et enfin le nôtre. Quand les deux roues avant du van touche la passerelle d’embarquement, un grand bruit retentit. Christophe pense avoir touché quelque chose sous le van mais après l’avoir garé, à côté d’un gros camion, il regarde sous le pare-chocs avant mais rien ne semble avoir bougé. Ca devait être le véhicule devant nous qui est passé sur une grosse plaque métallique amovible au même instant que nous grimpions sur la passerelle (car au débarquement, quand un véhicule passait sur ces plaques métalliques, le même bruit retentissait).
Après avoir quitté notre véhicule (sans noter à quel pont nous sommes garés), nous rejoignons le lounge. Une hôtesse nous accroche alors un bracelet en tissu au poignet (et il était bien accroché, il a fallu le couper aux ciseaux le soir) et nous trouvons deux places, confortables (mais elles le sont toutes), situées juste devant une grande baie vitrée qui donne vers la poupe (au moins, quand nous sommes sortis prendre des photos sur la passerelle extérieure, nous étions à l’abri du vent). Comme le buffet est déjà ouvert, nous en profitons pour aller nous chercher deux cidres et de quoi manger (riz, chou-fleur, salade, morceaux de poulet ou de porc ; pas exceptionnel mais tout de même bon et c’était à volonté). Nous déjeunons donc tranquillement, en regardant les dernières voitures rejoindre le pont n° 5 avant que les amarres soient larguées. Nous dégustons ensuite deux pavlovas pendant la traversée du "Queen Charlotte Sound", sous un magnifique ciel bleu.