Mardi 11 mars : (suite & fin)

Nous sommes de retour au restaurant un peu en avance, à 6 heures du soir, pensant que cela ne poserait pas de problème mais la serveuse (sûrement allemande vu l’accent) nous demande d’aller attendre au bar jusqu’à 6h15 alors que la table qui nous est assigné, un quart d’heure plus tard, était déjà disponible quand nous sommes arrivés ! Une fois assis à table, un serveur nous apporte le menu mais il nous faut cependant nous rendre à la caisse pour passer la commande (et payer aussitôt). Ce soir, nous optons pour de l’agneau, servi avec de la purée et des légumes, que nous accompagnons d’un verre de pinot gris pour Anne-Marie et de pinot noir (pas mauvais) pour Christophe. En dessert, nous prenons une simili-pavlova : des morceaux de meringue écrasés dans une chantilly avec des fruits rouges, accompagné d’une boule de glace aux fruits rouges.

Météo de la journée :
aujourd’hui, nous avons eu tout, sauf de la neige ! Au matin, il faisait gris, puis nous avons eu de grosses, de très grosses averses sur la route (les balais d'essuie-glace marchaient à fond), avec du vent (et le van qui tanguait bien). Quand nous sommes arrivés vers 15 heures au Mordor, euh pardon, dans le parc national du Tongariro, le ciel tout était dégagé et aucun nuage ne cachait les trois volcans du parc (les mont Ruapehu, Ngauruhoe et Tongariro). Mais la Montagne du Destin était sous les nuages en fin de soirée.

Kilomètres parcourus en van : 322 km (la dernière longue route du séjour)

Mercredi 12 mars : "Tama Lakes Track" !

A 7 heures du matin, Christophe est réveillé par la pluie qui tombe bruyamment sur le toit du van. Ce n’est donc pas la peine de nous presser. Nous avons le temps avant de nous lever et de prendre le petit-déjeuner. Et justement, pendant le petit-déjeuner, une première éclaircie passe au-dessus du camping et après un nouveau passage nuageux, une grande éclaircie semble s’installer définitivement dans les environs. Nous décidons donc de nous lancer sur la randonnée. Au pire, si la pluie revenait, nous avons de quoi nous protéger et nous pouvons aussi faire demi-tour sans problème car nous avons décidé de randonner sur la "Tama Lakes Track" (et non pas sur le "Tongariro Alpine Crossing" où le demi-tour est quasi-impossible).

Vers 9 heures et demie, nous sommes au point de départ de la randonnée (en commençant la boucle de la "Taranaki Falls Walk" par le sud, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, ou sens trigonométrique pour les amoureux de la géométrie), à côté du "Skotel Restaurant and Bar". Le mont Ruapehu est alors totalement exempt de nuages mais le mont Ngauruhoe est totalement caché par les nuages. Le début de la randonnée ne présente pas trop de dénivelé (moins de 100 mètres d’élévation sur une distance de 2,5 km environ) et nous atteignons en une demi-heure le croisement avec la "Tama Lakes Track", situé près des "Taranaki Falls" que nous n’allons pas voir aussitôt. Cependant, le début de la "Tama Lakes Track" présente une belle montée d’environ 150 mètres de dénivelé qui débouche ensuite sur un relatif plat (ça redescend même un peu après la montée). Au fur et à mesure de notre avancée, le mont Ruapehu se montre sous un nouvel angle, Christophe en prend alors des dizaines de photos.

Après un passage un peu difficile dans le petit canyon d’un torrent où il faut slalomer entre de grosses pierres (pour être exact, ce passage n’est pas spécialement difficile, c’est juste que, jusqu’à maintenant, le sentier était parfaitement équipé avec des passerelles ou des escaliers en bois pour gommer les difficultés), nous ne tardons pas à passer devant des toilettes sèches, mais surtout, quelques dizaines de mètres plus loin, nous débouchons devant la panorama du lac Tama inférieur (ou "Lower Tama Lake" en V.O.). Le paysage est alors de toute splendeur ! C’est aussi beau que la Plaine des Sables sur l’île de la Réunion, mais avec un beau lac bleu en plus et le mont Ruapehu qui fait office de Piton de la Fournaise en arrière-plan (tout de même un peu décalé sur la droite). Comme il est midi, nous profitons de ce magnifique endroit pour manger nos sandwichs, en essayant de nous abriter du vent qui souffle fort, tout en observant les randonneurs qui continuent de monter vers le point de vue sur le lac Tama supérieur (ou "Upper Tama Lake" en V.O.). Cette montée a l’air bien rude (et sans escalier, ni passerelle en bois pour affronter la sorte de pierrier qu’il faut traverser pour arriver au bout de la randonnée).