Vendredi 14 mars : (suite & fin)

"The Goat's Tribe" est le plat qui a motivé Anne-Marie pour choisir ce restaurant. Il s'agit d'une planche de bois d'un bon mètre de long et d'une trentaine de centimètres de large, sur laquelle s'amoncellent des ailes de poulet frit, des travers de porc, des gros morceaux de saucisse, des tranches de viande de mouton, des morceaux de pains aillés (au fait, le pluriel des aliments de cette planche ne commence pas à 2, mais au moins à 3 ou 4 ), un tas de beignets d'oignons, une montagne de morceaux de pommes de terre, plein de salade et des petits pots de sauce aïoli et tzatziki ! C'est indiqué sur le menu "Serves 3+" (ce qui doit se comprendre comme "comprenant au moins 3 portions néo-zélandaises, donc de taille XXL") mais cela ne fait pas peur à Anne-Marie qui pense que les deux gros mangeurs que nous sommes seront capables de tout manger... En boisson (il fallait bien tenter de faire passer tout ça), nous ne savons pas quelle IPA choisir. La serveuse nous rapporte alors deux verres contenant un fond de bières différentes pour nous permettre de les goûter et ainsi sélectionner celle que nous voulons boire. "The Goat's Tribe" est bien bon mais, bien évidemment, nous ne finissons pas tout le contenu de la planche qui était destinée à gaver plus de 3 Hobbits de la Comté (rappelons que les Hobbits prennent deux petits-déjeuners le matin). En fin de repas, nous remplissons donc un gros "doggy bag" pour emporter les restes (et nous avons alors eu largement de quoi manger dimanche soir).

Météo de la journée :
grand ciel bleu le matin, passages nuageux vers 14 heures et c’est de nouveau totalement dégagé le soir.

Kilomètres parcourus en van : 46 km

Samedi 15 mars : "Te Puia" !

Réveil à 8 heures du matin, départ du camping un peu après 9 heures et arrivée au parking de "Te Puia" à 10 heures moins le quart. Pour le tour de 10 heures que nous avons réservé hier, nous ne sommes donc pas en retard, ni trop en avance car le temps de passer à la caisse où l’on nous accroche au poignet un bracelet de couleur (il y a plusieurs couleurs en fonction du tour choisi, avec ou sans spectacle de danses et chants māoris ou animations folkloriques comme la cuisson d’aliments dans un geyser), nous n’attendons que quelques minutes l’arrivée de notre guide dans le hall situé (par hasard ) juste à côté du magasin de souvenirs.

A 10 heures, nous quittons donc ce hall en suivant un groupe d’une vingtaine de visiteurs. Première étape : l’enclos des Kiwis que l’on visite presque dans le noir. L’intérieur du bâtiment est juste éclairé par une lumière rouge qui permet tout de même d’observer ces volatiles qui ne volent pas ! Il y en a trois qui fouillent dans les feuilles derrière de grandes baies vitrées. On va dire que c’était juste pour en voir avant de repartir de Nouvelle-Zélande car ce n’est pas très intéressant. Puis, nous nous demandons si ces Kiwis sont plongés dans le noir en journée et si leur enclos est éclairé durant la nuit, bref, si ces oiseaux nocturnes sont mis à l’heure française pour qu’ils soient actifs durant les heures d’ouverture aux visiteurs ? Deuxième étape : les "Ngamokaiakoko Mud Pool", c’est-à-dire une marre de boue fumante et bouillonnante, un peu plus intéressante que l’enclos des Kiwis.

Troisième étape : le geyser Pōhutu et ses voisins qui crachotent un peu d’eau. Ce sont juste des crachats d’un mètre de haut mais ils sont tout de même très intéressants. Nous attendons là une dizaine de minutes mais Pōhutu nous boude alors qu’il a la réputation d’entrer en éruption toutes les 30 minutes. Et forcément, alors que nous venons de monter dans la sorte de petit train qui va nous ramener devant l’accueil, le geyser entre en éruption au moment où nous passons juste à côté de lui. La guide demande alors au chauffeur du train de s’arrêter quelques instants pour nous permettre de profiter tout de même un peu de l’éruption.