Dimanche 16 mars : (suite & fin)
Après avoir été déposé près du plateau, devant un panneau "Hobbiton" tout droit sorti des livres de Tolkien, et une petite introduction du guide sur ce que nous allons voir, nous arrivons devant les premiers trous de Hobbit, de différentes tailles ou plutôt d’échelles (pour jouer sur la perspective et rendre le décor encore plus grand qu’il ne l’est en vérité), avec en arrière-plan la colline couronnée d’un chêne 100 % artificiel, celle de Cul-de-Sac ! Christophe est assez ému car c’est Hobbitebourg en vrai, ou presque. En tous cas, c’est vraiment ce que l’on voit dans les deux trilogies de Peter Jackson, sans (presque) la moindre modification (les Américains avec leur "Universal Studios" à "Los Angeles", qui n’est qu’un parc d’attractions comme plein d’autres, peuvent aller se rhabiller). Franchement, on s’attendrait à voir courir Merry ou Pippin devant nous. Seul ombre au tableau : le soleil ! Il se cache derrière les nuages (mais ils sont en train de repartir) et Cul-de-Sac est à plein contre-jour en cette fin de journée (si nous avions fait le tour de 16h10, nous aurions eu moins de nuages, mais le soleil aurait été pile-poil derrière la colline de Cul-de-Sac ; il vaut donc mieux visiter le site le matin, mais bien que nous ayons réservé en février, nous n’avions pas trouvé de place sur un tour matinal).
Christophe n’était pas très enchanté par un tour guidé mais le guide nous laisse prendre le temps nécessaire pour prendre les photos que nous voulons, puis cela a tout de même un avantage : les visiteurs sont regroupés derrière leurs guides et ça laisse donc de grands espaces sans visiteur dans le décor, entre le passage des groupes. Petit bémol tout de même : il faut connaître les noms des personnages en anglais car il n’y a pas de "Bilbon Sacquet" ou de Cul-de-Sac dans les explications du guide, mais du "Bilbo Baggins" ou du "Bag End" (ouf, Gandalf reste Gandalf) ! La plupart des trous de Hobbit sont juste des portes et des fenêtres, sans rien derrière, mais le trou de Samsagace Gamegie a été aménagé : un habitat de Hobbit a été reproduit sous la colline avec un salon, une cuisine, une salle de bain, un garde-manger et même des toilettes. Après être passé au pied de l’arbre de la grande fête de l'anniversaire de Bilbon Sacquet (un vrai arbre, très impressionnant), nous nous rendons à l’Auberge du Dragon Vert où nous pouvons déguster une ale (comprise dans le prix du billet) ! Après les dernières photos de la Comté depuis le bord de "l’Eau", nous reprenons le bus pour revenir à l’accueil où nous faisons un tour dans la boutique de souvenirs (dommage, les cartes de la Comté et la Terre du Milieu sont "sold out").
De retour au camping de Cambridge, nous faisons réchauffer notre "doggy bag" du "The Fainting Goat" avant de tenter de refaire nos sacs de voyage (qui ont pris du poids, il va falloir les refaire à nouveau dans la chambre d’hôtel à Auckland car ils ne sont pas très équilibrés). Demain matin, il nous faudra faire le ménage dans le van car nous avons reçu un SMS du loueur indiquant que le van doit être rendu propre, y compris l’extérieur (qui est un peu sale car nous avons parcouru presque 3.000 km de route), ce qui pose problème car nous ne pouvons pas le nettoyer sous un portique de lavage à rouleaux et nous n’avons pas vu de station de nettoyage avec des lances haute pression. Nous verrons bien demain à la station-service recommandée par le loueur, située à proximité de ses locaux (près de l’aéroport).
Météo de la journée :
grand ciel bleu le matin pendant que nous étions au "Polynesian Spa", puis nuageux et même très nuageux pendant la visite d’Hobbiton et ça s’est redégagé le soir !
Kilomètres parcourus en van : 151 km
Lundi 17 mars : La désolation de Smaug à Auckland !
Nous nous réveillons tôt pour faire, le mieux possible, le ménage de l’intérieur du van avec de l’essuie-tout (il nous en restait plein et il risquait de partir à la poubelle). Nous quittons le camping à 8 heures et demie et, après avoir fait le plein d’essence à la station Mobil recommandée par le loueur (où il n’y avait pas moyen de laver l’extérieur du van), nous arrivons dans les locaux du loueur à 10 heures 20. Finalement, l’employé qui réceptionne le van se contente de poser quelques questions "tout s’est bien passé avec le van, le moteur, le frigo ?" et de vérifier le kilométrage et le niveau d’essence avant de retourner à son bureau pour clôturer notre dossier, le temps que nous finissions de sortir nos bagages du van. Pendant que Christophe surveille nos affaires posées à côté du van, Anne-Marie passe au bureau où elle remplit un questionnaire de satisfaction : que des 5 étoiles, avec un bémol toutefois pour l’absence d’une grosse gamelle pour pouvoir se préparer des pâtes pour deux personnes. Anne-Marie demande ensuite comment rejoindre le centre-ville d’Auckland ? Nous en aurions pour plus de 100 $NZ avec un taxi et moitié moins avec un Uber... Cependant, l’employé ne peut pas commander un Uber pour nous. Anne-Marie installe alors l’application sur son téléphone pour en commander un (eh oui, nous devions être les seuls voyageurs à ne jamais avoir commandé de Uber, même si à St Petersbourg en 2019, la réceptionniste d’un hôtel en avait commandé un pour nous).