Lundi 17 mars : (suite)

Le chauffeur Uber arrive pile-poil 3 minutes plus tard (comme indiqué sur l’application) et nous conduit alors jusqu’à notre hôtel, le "Quest on Hobson Apartment Hotel", situé à 200 mètres de la "Sky Tower" (et à deux pas d’un supermarché devant lequel des clochards, des Māoris pour la plupart, font la manche). Le chauffeur n’a pas dit un mot durant le trajet mais il semble satisfait de la note qu’Anne-Marie lui a attribuée sur l’application et du pourboire que nous lui laissons en cash (5 $NZ). Cependant, Il n’est que 11 heures et demie, ce qui est bien trop tôt pour le check-in à l’hôtel. Nous laissons donc nos bagages dans le débarras / toilettes de la réception (où il y a déjà plein de bagages) et nous partons faire un tour (sous la pluie) pour faire passer le temps. Nous nous rendons alors à la boutique de la "All Blacks Experience" car Christophe voudrait s’acheter un polo de rugby des "All Blacks" mais nous n’y trouvons que des maillots en synthétique comme ce qui se fait maintenant (même à l’aéroport de Johannesburg en 2022, il n’y avait plus que des maillots des Springboks de la même matière). Il y a bien des polos en coton mais de taille XXXL (pour rugbyman néo-zélandais), bien trop larges pour Christophe.

Nous cherchons ensuite un café pour manger un bout. Une tourte "chicken - butter" : butter, c’est pour butternut ou beurre de cacahouète ? La seconde option semble être la bonne mais ce n’est tout de même pas mauvais (et c’est bien mieux qu’un hamburger - frites). En dessert, nous avions commandé deux muffins mais la caissière n’a pas compris et nous n’en avons finalement eu qu’un que nous partageons à deux. Après ce déjeuner, nous tentons de continuer la visite du quartier (en passant devant la "Sky Tower" où un homme vient de dégringoler du sommet ) mais il pleut trop. Nous retournons donc à l’hôtel attendre au sec dans les deux fauteuils de la réception. Cela a d’ailleurs peut-être décidé le réceptionniste de nous donner une chambre dès 13 heures (car ce n'était pas celle qui était prévue dans le système informatique).

Nous passons alors un moment dans la chambre à attendre que la pluie passe, si toutefois cet heureux événement voudrait bien se manifester. Pendant ce temps, Anne-Marie essaie de nous enregistrer sur les vols de demain mais, comme nous commençons par un vol "Air New Zealand" (pour lequel les billets ont pourtant été achetés sur le site internet de la Lufthansa), il faut passer par le site internet d’"Air New Zealand" et pour cela, il nous faudrait avoir un numéro de réservation finissant par un H, ce qui n’est pas notre cas. Nous pensons un temps nous rendre dans une agence d’"Air New Zealand", avant d’oublier cette option car nous décidons finalement de régler ce problème demain matin à l'aéroport. Anne-Marie commandera alors un Uber pour 7 heures du matin (même si notre vol n'est qu'à 11h10) pour avoir le temps de résoudre ce problème.

Comme les conditions météorologiques semblent s’améliorer (depuis la chambre, nous voyons le haut de la "Sky Tower" de plus en plus fréquemment), nous nous décidons de sortir et de tenter justement la visite de cette tour (où, au moins, nous serons à l’abri de la pluie). La caissière nous fait d’ailleurs remarquer que la visibilité est mauvaise aujourd’hui mais nous voulons tout de même monter au sommet de cette tour (la mention "météo mauvaise" a justement été inscrite à la main sur le ticket de caisse ; il y a fort à parier que les Néo-Zélandais sont un peu tatillons comme les Américains et n’hésiteraient pas à demander un remboursement). L’ascenseur pour monter au 50ème étage est très rapide (nous avons pris quelques G, enfin pas trop tout de même) mais quand les portes s’ouvrent, une serveuse arrive rapidement à notre rencontre car il s'agit de l’étage du café qui est encore fermé à cette heure. Il nous faut monter d’un étage de plus pour accéder à la galerie panoramique principale. En effet, on ne voit pas bien loin à cause des nuages (ou est-la fumée d’un dragon ?). Nous faisons tout de même un rapide tour de cette galerie avant de monter au 60ème étage où se situe une seconde galerie panoramique. Nous attendons d’ailleurs là un long moment que les nuages veuillent bien s’espacer un peu, ce qui finit heureusement par arriver.