Lundi 17 mars : (suite & fin)
Anne-Marie avait lu quelque part que le temps de visite de la "Sky Tower" était limité à 1 heure et demie mais aujourd’hui, il y a fort à parier que personne ne nous dira rien car les visiteurs sont très peu nombreux. Pourtant arrive un grand groupe de lycéens avec leurs professeurs et comme ils sont assez bruyants, nous décidons de redescendre au 53ème étage où se situe un vendeur de glaces, un bar et la plateforme d’où on peut se jeter dans le vide, bien évidemment, accroché un câble métallique qui ralentit la vitesse de descente grâce une sorte de gros ventilateur. Il y a aussi moyen de faire le tour de l'étage par l’extérieur, en marchant sur une passerelle métallique suspendue au-dessus du vide (et tout de même accroché par un câble) mais nous préférons siroter un Coca-Cola au bar, en regardant quelques visiteurs sauter. Nous retournons ensuite au 51ème étage pour refaire un dernier tour de la galerie panoramique, sans trop de nuages. Nous découvrons alors enfin l'"Auckland Harbour Bridge" que nous distinguions à peine au début de la visite et même l'"Eden Park" (le stade de rugby d’Auckland), bien que nous ne savions pas trop à quoi ressemble ce stade mythique pour les fans de rugby.
De retour à la chambre d’hôtel après la visite de la "Sky Tower", Anne-Marie réserve un restaurant par internet, le "Tony's Original Steak & Seafood Restaurant", où nous nous rendons à 6 heures un quart. C’est finalement notre meilleure expérience culinaire du séjour. Dans un décor de style vieux pub anglais, fait de boiseries peintes en noir, nous dégustons de l’excellent agneau rôti, servi avec des pommes de terre, que nous accompagnons d’une très bonne bouteille de pinot noir (mais pas aussi chère que celle Wānaka), du vignoble "Mount Difficulty - Otago central". En dessert, nous prenons une pavlova déstructurée : meringue d’un côté, chantilly et fruits rouges de l’autre. Quand nous sortons du restaurant, il fait presque beau et nous découvrons alors la "Sky Tower" tout éclairée en vert ! C’est la St Patrick aujourd’hui et tous les bars de la ville, surtout ceux d’obédience irlandaise, font couler la Guinness à flot sur fond de musique live (les bars sont bondés).
Météo de la journée :
réveil sous la grisaille, il avait plu dans la nuit. Sur la route, nous avons cru qu’il allait faire beau car vers le nord, ça semblait être ensoleillé. On a rendu le van sous le soleil (avec quelques nuages toutefois) mais durant le trajet en Uber, la pluie a commencé et elle ne s’est arrêtée que le soir (quelques éclaircies très timides à 19 heures) ! Il faisait tout de même chaud.
Kilomètres parcourus en van : 134 km (soit 3.008 km depuis le 26 février)
Mardi 18 mars : Vol pour Singapour !
Nous nous réveillons à 6 heures et demie pour finir de boucler nos bagages. Nous descendons ensuite à la réception de l’hôtel où nous attendons que le chauffeur Uber arrive (et il était à l’heure). Et après 35 minutes de route (et quelque bouchons), il nous dépose à l’aéroport. Après avoir rejoint le hall des départs, Anne-Marie tente l’enregistrement sur une borne automatique avec son passeport. Ca ne marche pas et il nous faut passer au "help desk" où seuls 4 employés s’occupent d’enregistrer une longue file de passagers asiatiques. De toute façon, nous n’avons pas d’autres choix que de rejoindre à notre tour cette longue file d’attente. Comme une borne automatique se trouve à proximité de cette file, Anne-Marie tente avec le passeport de Christophe et ça fonctionne mais, au moment de rajouter le second passager, le passeport d’Anne-Marie est toujours refusé ! Et quand nous arrivons enfin devant une hôtesse, celle-ci découvre qu'il y a un souci avec le dossier d’Anne-Marie : son nom de jeune-fille et son nom d’épouse sont inversés ! Pourtant, nous avons encore les cartes d’embarquement des vols aller (sur Lufthansa et "Singapore Airlines") où l’ordre des noms est correct. Cela doit être dû à un problème de compatibilité entre le système informatique d'"Air New Zealand" et celui de Lufthansa (sans pouvoir dire qui est en faute mais les Allemands pensent toujours que leur système est universel et donc adopté par tous, même quand ce n’est pas le cas).
Après plus d’une demi-heure de tentatives pour rétablir l’ordre des noms, l’hôtesse arrive enfin à sortir nos cartes d’embarquement. Elle nous demande alors de déposer un premier sac sur le tapis de la dépose bagage et comme il s’agit d’un sac souple, celui-ci est posé dans un bac en plastique qui rajoute au moins un kilo. Nous ne savons pas si c'est à cause du poids qui dépasse les 23 kg (notre sac, sans le bac en plastique, pesait déjà 23 kg) ou la complexité de la machine qui tente de scanner le tag bagage, mais notre sac n’est pas accepté par cette foutue machine.