Mardi 18 juillet :
Dans l'après-midi, nous arrivons à Finikas (point n° 3), sur l'île de Syros, chef lieu des Cyclades, un charmant petit port de pêche. Les eaux sont très transparentes et très poissonneuses : girelles, castagnoles, etc.... Nous montons le moteur hors bord 5.5 cm3 sur l'annexe et Christophe fait taxi pour emmener l'équipage du voilier sur une plage au fond de la baie. Le soir, nous mangeons dans un petit restaurant très sympa après la sortie du bourg et nous finissons la soirée par une grande balade à pied tout autour de la baie, au clair de lune.
Mercredi 19 juillet :
Après une navigation calme, nous mouillons sauvagement (désolé, c'est juste un mouillage sauvage) entre Andiparos & Despotiko (point n° 4). Nous entamons alors une nouvelle séance de palmes-masque-tuba mais les fonds de posidonies sont en mauvais état (à cause des ancres des bateaux). La séance donne aussi lieu au premier sauvetage aquatique d'Anne-Marie. L'un des équipiers du voilier ne sait pratiquement pas nager mais il a quand même voulu essayer des palmes. Il arrive à s'éloigner d'une vingtaine de mètres du bateau lorsqu'il prend soudain conscience qu'il ne sait pas nager, avec des palmes, et boit plusieurs fois la tasse. Anne-Marie arrive en premier à son secours mais elle n'arrive pas à faire comprendre à ce imprudent, complètement paniqué, qu'il doit arrêter de gesticuler et qu'elle saurait le tracter sans problème jusqu'au bateau (nous maîtrisons bien le tractage qui est l'exercice favori de Jean-Luc, notre moniteur favori lors des entraînements de plongées ; pour éviter tout favoritisme, les autres moniteurs du club sont aussi nos moniteurs favoris !). Christophe arrive à la rescousse et promet un bon coup de genou dans les couilles du "gesticuleur" s'il ne se laisse pas secourir sans tenter de noyer ses secouristes. Par la suite, il a demandé à Christophe s'il lui aurait vraiment fait et devant la réponse assurément positive de Christophe (on nous apprend à ne pas nous mettre en danger lors d'une assistance), il n'a plus jamais touché une paire ... de palmes. C'était surement mieux comme ça .
Jeudi 20 juillet :
Après une navigation plus agitée que d'habitude, nous nous amarrons dans le micro-port de Schinoussa (point n° 5). Le port est déjà rempli par un énorme yacht de milliardaire (un Grec qui a fait fortune aux USA), avec une jolie peinture bleue. Avec nos multiples manœuvres pour tenter de nous approcher au plus près du quai (enfin du minuscule morceau de quai qui n'est pas occupé par le yacht), nous faisons sortir tout l'équipage du yacht qui fait attention à ce que nous ne venions pas tâter de leur belle peinture bleue. Ils sortent même leur annexe pour nous aider. Il faut dire qu'avec Henri, nous devons mouiller au minimum deux ancres et placer 5 à 6 amarres différentes. Pour sa défense, il est vrai que le rocher est à peine à 20 cm sous la quille du voilier. Et malgré cela, nous sommes encore à plusieurs mètres du quai. Pour débarquer au sec, Henri et Christophe mette en place un va et vient à l'aide de l'annexe du voilier et une corde
Schinoussa est une île des petites Cyclades complètement en dehors des circuits touristiques. Et c'est pour ça que le gros yacht est venu mouiller ici : en fait, le propriétaire de ce palace flottant n'est pas là et son équipage a choisi cette petite île pour lui garder au calme. L'après-midi, nous visitons le village très typique, comme sur les cartes postales : maisons blanches et toits bleus. Magnifique ! En début de soirée, nous prenons l'apéro dans une première taverne pour admirer le coucher de soleil (avec poulpe grillée, tarama, purée de pois chiche, etc...). Et nous mangeons ensuite dans un restaurant en bord du port.
Lorsque nous rejoignons le voilier, l'équipage du yacht nous attend avec ouzo, guitare et accordéon. Nous sommes à deux doigts de danser le Sirtaki ! Lorsque les bouteilles d'ouzos sont vides, les marins du yacht sortent alors d'autres bouteilles du bar du yacht.
Petites Cyclades : Eglise sur l'île de Schinoussa