Cyclades : Arrivée à Santorin / Village de Ia
Vendredi 21 juillet :
Nous avons bien dormi cette nuit (malgré la musique des marins qui ont continué tard dans la nuit ; ils ont même lancé des fusées de détresse rouge pour nous faire un feu d'artifice ). Nous n'avons pas abimé la peinture du yacht mais nous ne savons dans quel état, les marins ont laissé le bar ! Quand nous repartons le matin, il y a peu de personnes vaillantes à bord du yacht et de notre voilier. Donc, après un réveil difficile, nous prenons la direction de Santorin avec une mer bien formée et un vent soutenu. Christophe tient la barre jusqu'à l'île de Ios où nous mangeons le midi : ça muscle les bras !
L'arrivée à Santorin est majestueuse (avec un dauphin qui passe sous la coque de manière aussi subliminale que ses congénères) : nous entrons dans la caldera par la passe nord, à coté du village de Ia, tout perché sur la falaise de 100 m de haut. Nous longeons toute la falaise, en contournant le tas de charbon au milieu (cône d'éjection du cratère), en découvrant le village de Thira lui aussi accroché en haut de la falaise. Ce spectacle est grandiose. C'est l'un des moments forts de la croisière. Nous ressortons alors du cratère pour aller au nouveau port de plaisance (points n° 6 et 7) où nous effectuons quelques réparations sur la voile.
Samedi 22 juillet :
Après de longues délibérations (transport en commun ou location de voiture ou de scooter ?), nous finissons par décider de louer une Fiat Panda et deux scooters (sauf qu'après, il n'y a plus personne pour conduire les scooters - Christophe s'y colle mais Anne-Marie rejoint la Panda conduite par Henri). Première visite de la journée : Akrotiri, le Pompéi de Santorin. Tout est recouvert d'un toit en tôles mais ça n'enlève pas l'intérêt de la visite.
En sortant des ruines, nous allons dans une taverne en bord de mer où nous mangeons le meilleur yaourt du séjour : en fait, un yaourt de Crète avec un miel délicieux, très parfumé, un régal ! La consistance du yaourt est telle que la fourchette (oui, fourchette) tient debout toute seule. Mais avant ce yaourt, nous avons dégusté : beignets de tomates, poulpe grillé, calamar farci au yaourt, poisson grillé, etc...
Nous faisons la sieste jusqu'à 15 heures avant de repartir jusqu'à Ia, le village de la grand-mère d'Henri, un magnifique village ! Pour la soirée, nous retournons à Thira (moins cools, 40 touristes au mètre-carré ) mais nous ne faisons que visiter les tavernes pour y admirer le coucher de soleil (que du liquide transparent dans le verre, si, si !). Sitôt que le soleil tourne un peu, nous changeons de taverne (nous n'en faisons que deux
).
Comme nous avions, à chaque fois, accompagné l'ouzo de petites choses à grignoter (et surtout avec le repas pantagruélique du midi), nous n'avons plus vraiment faim (sauf Henri) et nous mangeons un "gyro" (le fast-food Grec) sur une place de Thira. Nous profitons de la voiture pour faire les courses. Le retour au bateau en scooter mal éclairé est assez épique.
Dimanche 23 juillet :
Après avoir rendu les scooters et la voiture, nous mettons le cap sur Folégandros (point n° 8). La traversée est arrosée (par l'eau de mer, pas à l'ouzo) car nous remontons au vent. Heureusement, la traversée est assez courte. Nous trainons toute la journée au soleil sur le bateau et dans l'eau mais nous loupons quelque chose : le village, un peu en hauteur du port, est magnifique. Plein de petites ruelles, des petites places à l'ombre des arbres, un monastère, encore un décor de carte postale relativement bien épargné du tourisme de masse.