And the winner is ...

Article n° 132, publié le 15-Juillet-2017, par Christophe.
Catégorie(s) : conseils aux voyageurs.

BD compagnie aérienne - 1

BD compagnie aérienne - 2

BD compagnie aérienne - 3

Habitant (heureusement) en province (où vit environ 80 % de la population française), quand on veut partir loin, en avion, on n'a pas trop le choix de la compagnie aérienne. On est alors privé de tout ce qui est vol charter (essayez donc de rejoindre Paris à partir de Toulouse, pour prendre un vol charter dont l'horaire n'est connu que 48 heures à l'avance : à moins d'avoir de la famille sur Paris pour se loger, ou de prendre un hôtel et dans ce cas, le tarif du vol charter ne sera plus autant attractif, c'est assez laborieux...). Cela dit, ça ne me dérange pas car prendre un vol charter pour un séjour long (de plus d'une semaine), avec un bagage de 15 kg autorisé en soute, c'est l'assurance de passer ses vacances dans un pressing (sauf si on passe tout son séjour en hôtel). Cela dit, il reste heureusement pas mal de compagnies utilisables facilement à partir de province, du fait des alliances entre les compagnies (par exemple, Star Alliance regroupe Lufthansa, Air Canada, Croatia Airlines et autre autres, Turkish Airlines, ou Sky Team qui regroupe «Air France - KLM», Vietnam Airlines, Delta Airlines, etc...) et qu'à partir de Toulouse (patrie d'Airbus), nous avons la chance d'avoir des vols vers les hubs d'Amsterdam, Francfort, Madrid, Istanbul et forcément Paris. Alors, quelles sont les compagnies aériennes que nous avons appréciées ?

Mais tout d'abord, il convient de définir ce que nous attendons d'une compagnie aérienne ! Et le premier paramètre que nous prenons en compte est sans concession : la sécurité ! Pour cela, je consulte différents sites sur internet qui référencent tous les accidents qu'ont connus les compagnies aériennes et les causes de ces accidents (manque d'entretien ou vétusté des avions, formation des pilotes, etc...). Il faut bien évidemment faire attention aux théories du complot qui naissent invariablement après chaque accident (le leitmotiv : «on colle tout sur le dos des pilotes morts qui ne peuvent se défendre, pour ne pas porter outrage aux constructeurs aéronautiques qui menacent l'emploi pour ne pas assurer leur responsabilité dans les crashs») : j'ai travaillé pour un fabricant de boîtes noires (quand celles-ci sont trop abîmées, les enquêteurs font appel aux fabricants pour les lire) et d'après les propos de mes collègues, je suis totalement convaincu que certaines théories du complot ne tiennent absolument pas debout, même si on peut encore les lire sur internet !

Sur internet, existe aussi un site que les journalistes ont découvert à l'occasion des derniers crashs aériens (histoire d'avoir des choses à dire alors qu'ils n'ont aucune information sur le crash ; même si ce site est très sérieux, il ne peut servir de référence légale et extrapoler des explications sur les crashs à partir des données de trajectoire de ce site est totalement aberrant). Par contre, on peut utiliser ce site pour regarder, sur un aéroport donné (comme celui de Toulouse), quels sont les vols en retard. Le site indique aussi le retard moyen sur la journée, pour chaque aéroport, comme celui de Francfort, hub de la Lufthansa, qui est souvent loin d'avoir de bons chiffres alors qu'à Orly, hub d'Air France, ce n'est pas si mal... Même si cet échantillonnage n'est pas très objectif (je ne passe pas mes journée à consulter ce site), cela permet de tordre le cou à certains préjugés, comme la légendaire ponctualité allemande ou la légendaire non-ponctualité française (par exemple, en 2014, les pilotes de Lufthansa ont plus souvent été en grève que les pilotes d'Air France, même si ces derniers font le forcing pour reprendre leur titre).

Autre paramètre totalement subjectif : le confort en classe bétaillère, euh, pardon, il paraît qu'on dit classe économique pour rester politiquement correct (et tous cas, ce n'est pas cette classe qui est mise en avant dans les publicités des compagnies). La largeur des sièges, l'espace entre les rangées de sièges, l'épaisseur de l'assise ? Presque toutes les compagnies sont en train de changer leurs intérieurs pour les nouvelles normes de sièges, plus légers mais bien plus inconfortables. Finalement, entre les compagnies, ça se joue à moins de 5 cm près entre les sièges, même pas ! Au passage, je vais encore tordre le cou à une idée reçue : en classe bétaillère, le confort à bord d'un Airbus A380 est identique, voire pire que celui d'un Boeing B777 ou un B747 ! Alors, la différence entre les compagnies peut-elle se jouer sur le système de divertissement à bord et le nombre de films que l'on peut visionner pendant le vol ? Même si certaines compagnies n'ont pas encore équipé leurs avions de systèmes performants, elles s'y mettent toutes et franchement, ce n'est pas vraiment ça qui fait la différence quand à l'atterrissage, on est bien fatigué par une nuit perturbée par l'inconfort des sièges ou un équipage peu efficace... En fait, la vraie différence entre les compagnies se joue principalement sur la qualité du service à bord : rapidité du service des plateaux repas, c'est-à-dire le temps entre le premier plateau servi et le dernier plateau desservi (parce que tant qu'un plateau repas est posé sur la tablette devant son siège, on est un peu coincé dans son siège et on peut difficilement aller aux toilettes) et la fréquence d'un hypothétique service de boisson entre les repas (parce que la climatisation des avions déshydrate, il est donc recommandé de boire régulièrement, d'autant plus que la pression en cabine est faible). Quant à la qualité des repas, ça peut jouer un peu mais, de toute façon, ces repas ne sont généralement pas terribles...

Bien évidemment, je finis par un paramètre important : le prix au départ de Toulouse ! Mais attention, ce n'est pas parce qu'une compagnie affiche les prix les plus bas qu'elle va l'emporter. Si pour économiser 50 euros sur un billet à 800 euros, il faut passer 10 heures en escale dans différents aéroports (comme celui de Doha, par exemple), la compagnie ne proposant que 2 heures d'escale, même pour 50 euros de plus, sera quand même mieux notée ! Idem pour les bagages : on ne part pas 15 jours en voyage, pour faire du camping par exemple, avec juste une brosse à dent et deux sous-vêtements de rechange ! En plus, dans nos sacs en cabine, nous avons déjà tout notre matériel photo (APN, objectifs, disque dur, etc...), difficile d'y glisser des vêtements pour un séjour de 15 jours. Puis, nous sommes plongeurs ce qui veut dire du matériel de plongée encombrant. Nous pourrions le louer sur place mais parfois, ça revient plus cher de louer le matériel de plongée que de payer un bagage supplémentaire en soute (sans oublier que côté combinaison, celles de location sont rarement bien ajustées à notre morphologie pas spécialement taille mannequin).Nous comparons donc les prix dans les mêmes configurations «bagages» et les compagnies «low-cost» ne l'emportent pas toujours côté prix à payer au final !

Voici donc une appréciation des principales compagnies que nous avons utilisées (hors compagnies charter, à quelques exceptions près, inclassables car leur horaires connus seulement quelques jours avant le départ, les classeraient rapidement dans la catégorie «pire qu'Air Madagascar»), par ordre chronologique de nos derniers vols effectués avec ces compagnies, du plus ancien au plus récent (mais sans remonter trop loin, à quelques exceptions près, dans la temps) :

• Air Transat : cela remonte à notre voyage au Québec en 1997 ! C'est tellement loin que cette appréciation n'a strictement aucun sens mais nous gardons un très bon souvenir de cette compagnie qui nous avait permis de rejoindre directement Montréal depuis Toulouse, sans la moindre escale, à bord d'une Airbus A320 où nous avions de la place. Le repas et le service à bord était excellent.

• Lan Chile : nous n'avons utilisé cette compagnie qu'une seule fois, lors du vol retour de notre voyage au Chili en 2001 (code partagé avec Iberia avec qui nous avions pris nos billets). C'était bien, à la hauteur des compagnies européennes comme Iberia, Air France ou Lufthansa !

• Air Madagascar : nous l'avons utilisée sur des lignes intérieures à Madagascar en 2001. C'est peut-être la pire compagnie que nous n'avons jamais utilisée, principalement à cause des ses horaires variables ! La ponctualité était un terme inconnu pour cette compagnie, surnommée «Air Mad» par les Malgaches.

• Corsair (qui est devenu ensuite Corsair Fly, lors de son rachat par TUI, puis Corsair International) : la dernière fois que nous avons utilisé cette compagnie était en 2004, pour nous rendre sur l'Ile de la Réunion. A l'époque, c'était bien, très bien, le service à bord été nickel et les membres d'équipages étaient sympathiques (en 1998, nous avions même été surclassé en classe affaire parce qu'il existait à l'époque, une carte de fidélité). Ils étaient aussi relativement ponctuels, ce qui ne semble (car nous n'en savons rien) plus être spécialement le cas aujourd'hui, d'après ce qu'on peut lire dans les journaux en ligne de l'Ile de la Réunion ou des Antilles. En fait, nous avons cessé d'utiliser cette compagnie car les pré-acheminements depuis Toulouse sont devenus plus onéreux, voire inexistants, après la disparation d'Air Liberté (qui était par contre, une compagnie très peu ponctuelle).

• Air North : pour le folklore, c'est la compagnie avec laquelle nous avons volé dans un vieux «Hawker Siddeley HS 748» pour revenir d'«Old Crow», lors du voyage de 2005 dans les Territoires du Yukon.

• Vietnam Airlines : nous avons voyagé sur cette compagnie 2007, sur deux vols entre le Viêt Nam et le Cambodge et un vol entre Hô-Chi-Minh-Ville (ex Saigon) et Hanoï. Certes, ils avaient fait une bêtise (habituelle pour les compagnies : quand ils n'ont plus de place en soute pour les bagages, ils les mettent dans le vol suivant, sauf que là, on avait une correspondance) mais leur personnel au sol a alors été d'une grande aide et d'une gentillesse inouïe pour nous permettre de ne pas louper le vol suivant (avec nos bagages). Nous avons toujours dit que quand nous retournerons au Viêt Nam (et nous y retournerons), nous essayerons de voyager avec cette compagnie !

• Royal Jordanian : nous n'avons utilisé cette compagnie qu'une seule fois, en 2009, entre Paris et Amman. Comme pour Lan chile (et parce que nous ne nous souvenons plus trop de ce vol qui avait donc été sans aucun problème), c'était bien, à la hauteur des compagnies européennes comme Air France ou Lufthansa !

• Martinair : nous avons volé sur cette filiale «low-cost» du groupe «Air France - KLM» en 2010 pour nous rendre au Yucatan. Même pas de système de système de divertissement à bord individuel, on se serait cru 20 ans en arrière ! Ce qui pour les 10 heures de vol (de jour) est un peu ennuyeux (d'accord, à l'aller, nous avions été surclassés en classe pseudo-affaire et nous avions eu gratuitement des lecteurs individuels portables qui sont loués en classe économique) ! Plateau repas minimal, service de boisson minimal... En résumé, c'est minimal !

• Air Calin : quel doux nom pour une compagnie aérienne ;-). C'est l'ex-compagnie «Air Calédonie International» qui dessert, depuis l'étranger, la Nouvelle-Calédonie que nous avons visitée en 2010. Service à la hauteur de ceux d'Air France ou KLM, nous n'avons pas rencontré de problème particulier.

• Air Calédonie : c'est la compagnie qui dessert les différentes îles de Nouvelle-Calédonie (Ouvéa, Lifou, etc...) et que nous avons utilisé plusieurs fois lors de notre voyage de 2010. Stricte sur le poids des bagages, en particulier des bagages cabines, mais ponctuelle !

• Air Canada : en 2011, pour rejoindre les Rocheuses Canadiennes, nous avons volé avec cette compagnie qui avait quelques soucis avec leur système d'enregistrement et d'attribution des sièges. L'équipage devait alors jouer longtemps, très longtemps, au jeu des «7 familles», pour arriver à rassembler les familles dans l'avion (nous avons été séparés pour le vol retour, de nuit, et Christophe s'est retrouvé assis à côté d'un jeune enfant séparé de sa famille par un couloir, ce qui aurait pu être problématique). Service à bord un peu léger mais suffisant.

• Croatia Airlines : nous avons volé sur cette compagnie en 2011, lors de petits sauts de puces entre Dubrovnik, Zagreb et Munich. Même standard que la Lufthansa (les retards en moins), c'est donc très correct !

• Aer Lingus : en 2012, nous sommes partis en Irlande avec cette compagnie «low-cost» qui s'est avérait très correcte, service minimal à bord, mais correct pour le prix, donc rien à redire !

• South African Airways : ce n'était que pour deux petits vols entre Johannesburg et Windhoek (en Namibie) en 2012 mais nous pouvons décerner à cette compagnie le premier prix de la ponctualité : à chacun de ces deux vols, le pilote poussait la manette des gaz à l'heure prévue du décollage (seul KLM est capable de faire de même) ! Mais nous décernons aussi à cette compagnie le premier prix pour le film sur les mesures de sécurité, le plus drôle (du coup, nous avons regardé ce film alors qu'après 20 ans de voyage, nous ne les regardons presque plus).

• Air Austral : c'était une très bonne compagnie qui desservait l'Ile de la Réunion directement à partir de Toulouse (en passant par Marseille au retour, mais sans avoir à descendre de l'avion ; liaison aujourd'hui malheureusement annulée). La dernière fois que nous l'avons utilisée, c'était en 2013, pour rallier Mayotte à partir de l'Ile de la Réunion, et c'était très bien, côté ponctualité et service à bord. Il faut avouer que la prochaine fois que nous irons à la Réunion, nous essaierons de voir comment nous y rendre en utilisant cette compagnie (le problème est le pré-acheminement depuis Toulouse, inexistant).

• Iberia (et Air Nostrum qui opère des vols régionaux pour le compte d'Iberia) : la dernière fois que nous avons utilisé cette compagnie, c'était en 2014 pour nous rendre en Argentine, en début d'année, puis en Andalousie en mai. Le service à bord est très correct (bien que réduit au strict minimum pour Air Nostrum) et nous n'avons pas eu à nous plaindre de retard. Bref, Iberia fait partie de notre top 5 des compagnies que nous utilisons assez régulièrement (mieux que la Lufthansa pour la ponctualité et l'organisation de l'embarquement, mais un peu en retrait par rapport à Lufthansa pour le service à bord). A noter qu'en 2004, ils nous avaient surclassés en classe affaire lors de notre vol retour du Chili mais qu'en 2001, lors du tout début des billets électroniques, nous avions eu quelques soucis avec leur site internet pour qui «first name» ne signifie pas prénom mais nom de famille (il me semble que ce n'est toujours pas clair, méfiez vous donc entre le «first name» et «last name» sur leur site en anglais).

• Aerolinas Argentinas : utilisée en 2014, pour des vols intérieur en Argentine... Compagnie assez artistique, peut-être du fait de l'équipement de l'«aeroparque Jorge Newbery» de «Buenos Aires» qui ne permet pas les décollages et atterrissages tous temps... Bref, retards et bagages perdus (et heureusement retrouvés et livrés deux jours après). Mais les alfajores systématiquement distribués à chaque vol sont très bons, ce qui nous permet de classer cette compagnie devant «Air Mad» (sauf qu'Aerolinas Argentinas n'a pas de problème de maintenance sur ses avions, contrairement à Air Madagascar qui est mentionnée dans la liste noire européenne).

• Turkish Airlines : utilisée une seule et unique fois en 2015, pour nous rendre en Afrique du Sud (et en revenir). Petit problème de ponctualité mais surtout, très longue escale à Istanbul et service à bord mal organisé ! Ils nous ont servi de bons repas (certes) mais à 3 heures du matin, à l'aller et au retour, alors qu'entre l'Europe et l'Afrique du Sud, il n'y a quasiment pas de décalage horaire ! En plus, ils ont mis beaucoup de temps pour desservir les plateaux. D'accord, on ne meurt pas d'un service très lent mais ça peut vous constiper ! Bref, pas terrible mais pas cher (un peu mieux que Martinair, quand même, pour le service à bord ; certes, les équipages de Martinair avaient été rapides pour le service mais ils n'avaient pas grand-chose à distribuer).

• Air Link : utilisée lors d'un vol entre le parc Kruger et Johannesburg (Afrique du Sud) 2015. Rien à redire mais ce n'était qu'un petit vol. La compagnie a eu des problèmes de sécurité dans le passé (avec des interdictions de vol), mais ça semble être maintenant résolu (en tous cas, l'avion ne semblaient pas tomber en morceaux ; puis, c'était certainement plus dangereux de rentrer sur Johannesburg en voiture que de prendre cette compagnie).

• Insel Air : utilisée en novembre 2015 lors d'un saut de puce de 15 minutes entre Bonaire et Curaçao (le Fokker 50 d'Insel Air était bien plus vétuste que l'Avro RJ85 d'Air Link). Nous avons atterri à Curaçao à l'heure où nous devions seulement décoller de Bonaire : ça, c'est de la ponctualité !

• KLM : derniers vols long courrier avec cette compagnie en 2016 pour nous rendre à Bali. Déjà, le hub de la KLM, c'est l'aéroport de Schiphol à Amsterdam, le meilleur aéroport d'Europe et l'un des meilleurs du monde, ça met vous met en bonne condition pour le voyage. La ponctualité est vraiment le point fort de KLM ! Puis, le service à bord est très bien, rapide (40 minutes après le décollage, les membres de l'équipage sont déjà opérationnels pour le service, contrairement à ceux de Turkish Airlines) et l'équipage est généralement très sympathique. Bref, nous aimons bien voyager avec cette compagnie qui est souvent bien placée côté tarification ! Après, ce n'est pas la peine d'en dire plus, nous n'avons jamais eu de problème avec cette compagnie que nous classons en tête de notre top 5.

• Lufthansa : nous avons pris cette compagnie pour nous rendre au Japon en 2015 : 8 heures de retard sur le vol aller ! Et nous l'avons repris en 2016 pour rejoindre l'Islande : une heure de retard sur le vol retour ! 2 vols en retard lors de 2 voyages consécutifs avec cette compagnie, c'est ce qui s'appelle un problème de ponctualité (mais nous avons aussi utilisé cette compagnie en 2012 pour rejoindre l'Afrique du Sud, sans gros problème de retard sauf qu'avec leur système d'enregistrement et d'embarquement, l'équipage devait jouer longtemps au jeu des «7 familles» pour rassembler les familles ; depuis, ils font payer la réservation des sièges pour les vols long-courrier, comme les autres compagnies). De plus, leurs équipes au sol ont géré de manière déplorable ces gros retards et côté dédommagement (pour le vol pour le Japon), ce fut la galère (pour retard de 8 heures sur un vol pour le Japon, la loi européenne permet au voyageur de récupérer 600 euros, ce qui n'est pas négligeable ; comme quoi, l'Europe n'a pas que des points négatifs). Cela dit, côté service à bord, c'est parfait, peut-être même mieux que sur la KLM ou Air France !

• Delta Airlines : en novembre 2016, entre Atlanta et la Nouvelle-Orléans (2 vols domestiques comme ils disent aux USA). Les deux vols ont été ponctuels. Le service à bord est standard (comme Air France sur un vol Paris / Toulouse) mais je n'ai pas grand-chose à dire de plus. Par contre, leur site internet (où l'on peut réserver des vols sur Air France) est mieux fait que celui d'Air France.

• Air France : dernier vol long-courrier avec cette compagnie en 2016-2017, pour nous rendre en Guadeloupe. Au départ de Toulouse, la compagnie nationale a souvent une offre tarifaire très avantageuse par rapport à ses concurrents, notamment grâce au prix imbattable du pré-acheminement (comme KLM). Il faut avouer que le service à bord est très bien (même si à cause de leurs menus à la carte, facturés mesquinement une dizaine d'euros en plus, sur des vols à plus de 500 euros, le service s'était très notablement dégradé car il fallait du temps à l'équipage pour distribuer ces plateaux spéciaux) et que les équipages sont souvent très sympathiques (comme ceux de la KLM). Bref, Air France fait partie de notre top 5 des compagnies que nous utilisons assez régulièrement (avec KLM indiscutablement en tête). A noter qu'en 2008, après un énorme retard que nous avions eu à subir à cause d'une grève des pilotes (les équipes au sol avaient alors fait tout leur possible pour nous trouver une solution de remplacement pour nous éviter de perdre des jours de vacances, ils avaient vraiment été au top pour gérer cette situation ; même si de mauvaises langues pourraient dire qu'ils en ont l'habitude), les remboursements et dédommagements (sous forme de d'avoir, ça ne leur coûtait rien mais voyageant régulièrement, cet avoir nous avait été bien utile) nous ont été versés sans que nous ayons eu à en faire réclamation !

• British Airways : nous avons utilisé British Airways cette année (2017), entre Toulouse et Londres Heathrow, en pré-acheminement du vol Cathay Pacific pour «Hong Kong» puis Cebu aux Philippines. En résumé, c'est : tout est payant, aucun service à bord. Même le verre de thé est payant, et cher en plus (même s'il est servi avec des petits gâteaux). N'ayant aucune idée de combien nous a coûté ce vol (nous n'avons pas pris les billets par nous-mêmes, ils étaient inclus dans la facture globale du voyage aux Philippines), nous n'avons aucun moyen de comparer avec les autres compagnies, et aucun moyen de savoir combien nous aurait coûté ce thé s'il avait été inclus dans le billet (heureusement, on avait tout de même le droit à un bagage et un accessoire en cabine). Nous avions aussi utilisé cette compagnie en 2006, pour nous rendre en Ecosse, et lors du vol retour, nous avons dû attendre 8 heures à Londres Gatewick en raison d'un gros retard sur le vol Edimbourg - Londres qui nous avait fait louper notre correspondance pour Toulouse. La prise en charge avait alors été quasi-nulle de la part de British Airways et les tickets repas qu'on nous avait remis, nous permettaient à peine de manger dans les restaurants de l'aérogare.

• Cathay Pacific : nous avons volé sur cette compagnie cette année (2017), entre Londres et Cebu aux Philippines (avec une escale à «Hong Kong») et nous avons été éblouis par le service à bord. La rapidité du service du repas est impressionnante (côté qualité du repas, c'est équivalent à KLM, Air France ou la Lufthansa, c'est-à-dire dans les standards) et les hôtesses n'ont pas arrêté de courir, pour nous servir régulièrement des boissons durant toute la nuit. Nous n'avons eu aucun retard à déplorer (mais c'était la première fois que nous utilisions cette compagnie alors que la nous utilisons plus souvent la Lufthansa qui est une référence en matière de retard Vexé !). Autre avantage : nous avons eu le droit à 30 kg de bagage en soute (en un ou deux sacs), mais seulement 7 kg en cabine (non vérifié) avec un accessoire. Enfin, la configuration des sièges en cabine du B777 (en classe économique) était de 3-3-3 (3 sièges à droite, 3 sièges au centre et 3 sièges à droite ; la configuration de la cabine des B777 est de 3-4-3 sur Air France ou KLM), il nous a semblé qu'il y avait un peu plus de place en largeur, et peut-être même en longueur. En résumé, pour cette première expérience, c'est une des meilleures compagnies sur laquelle nous avons volé !

Je ne sais pas si ces appréciations seront vraiment utiles mais quand une agence de voyage nous avait proposé un vol (optionnel) sur Air Link (compagnie qui avait été interdite de vol à cause de gros manquements à la sécurité), je me suis posé des questions auxquelles je n'ai pas vraiment trouvé de réponse. Bien évidemment, ces appréciations, pas toujours très objectives, sur des compagnies que nous avons parfois utilisées il y a fort longtemps, valent ce qu'elles valent, mais j'ai trouvé que ça valait le coup d'en faire un petit article, histoire que d'autres voyageurs «classe bétaillère» puissent avoir une vague idée de ce qui les attends. A ce propos, j'ai d'ailleurs bien précisé ce que nous attendons d'une compagnie aérienne car j'ai trop souvent lu des commentaires aberrants sur des forums. Par exemple, déclarer que «Je n'utilise plus que les compagnies du golf !» avec un «Faites tous comme moi» largement sous-entendu, est totalement aberrant : pour partir aux Antilles, ce n'est tout de même pas très pratique de passer par Doha, non ? Quant aux commentaires, émanant généralement de Français, voulant le beurre et l'argent du beurre (et je n'ose même pas imaginer ce qu'ils veulent faire avec la crémière ou le crémier), il faut parfois plus en rire que d'en pleurer : on ne peut tout de même pas déclarer catégoriquement sur un forum, avec des termes haineux, qu'il faut absolument bannir Air France ! Quand on est Parisien, qui plus est ayatollah prônant le «Merde in France», on peut peut-être s'en passer, surtout si on ne voyage quasiment jamais sur des vols long-courrier (ou qu'on ne voyage jamais en avion, tout court ; ce qui parfaitement de l'ordre du possible avec ces grincheux qui ramènent leur fraise sur internet). Mais quand on habite à Toulouse ? Puis, personnellement, je trouve qu'Air France est une bonne compagnie aérienne. Et pour finir, n'oubliez pas qu'un agent de voyage n'est parfois pas très objectif, non plus, en vous conseillant une compagnie aérienne : il compte vous vendre un billet d'avion, sur une compagnie qui est peut-être très bien, pour vous, mais aussi pour sa marge bénéficiaire !

-- Accueil du blog --
-- Article précédent du blog --
-- Article suivant du blog --
-- Carnet de voyage --
© 2024 AMVDD.FR